Vendredi …. dernier jour de nos vacances, il nous faut rendre la chambre demain matin à 10h.
Nous avions prévu de faire le parc de la Vanoise mais il nous faut déjà 1h pour aller à Pralognan (lieu de début des randonnées dans le parc) et nous nous sommes réveillés tard. La faute à nos batteries qui sont un peu à plat. Nous n’avons pas encore les mollets de randonneurs professionnels. Nous tenons la distance mais on recharge plus lentement que des habitués.

Dômmage pour nous, il nous aurait fallu 15jours de congés ici. Tant pis, ce sera pour une autre fois. Mais on ne va pas se laisser abattre, nous avons une solution de secours : le téléphérique des Bruyères 1 et 2, qui nous emmène à 2850 m d’altitude. La vue doit être belle là haut … tout là haut.

2850m, ça y’est. Curieusement et alors que l’on s’y attendait tous les deux, pas d’essoufflement dûs à l’altitude. Le paysage est très rocailleux, mais magnifique. Nous sommes en haut du Mont de la Chambre, à l’intersection des 3 vallées : Méribel, les Ménuires et Val Thorens.

Et l’on voit encore mieux le Mont Blanc et les glaciers environnants.

On voit aussi très bien le lac du lou ou nous étions l’autre jour … là, dans le creux, la petite tâche bleue.

Deux solutions s’offrent à nous, descendre « à la feignasse », par les télécabines, ou nous faire les 623 + 377 m d’altitude à la patoune (via les pistes de randonnées rouges i e très inclinées pour des débutants, ou par le chemin VTT, beaucoup beaucoup plus long)

Mes articulations ne sont pas encore bien solides et une fois qu’on a choisit une solution, pas d’arrêt possible en court de route. Cela me fait peur d’autant que ma rotule droite a fait un grand « Crack » sonore et légèrement douloureux. Mais la solution ballade tranquille semble plaire à Heavenly, il est à côté de moi, et lors de la marche du lou, j’ai tenu le coup. Par contre, là ce n’est pas 2h de marche, mais 4 h … Allez hop, on verra bien !

Nous descendons tranquillement la piste de VTT, dès fois un peu raide. Une marmotte aperçue de loin, Bichette qui se baigne dans un lac de retenue, des petites fleurs colorées, des traces de marmotte.

A mi chemin, re-crack, et bobo. Pas le choix, il faut continuer. Les mollets et les cuisses tiennent étonnemment, et le bobo est très supportable. Heavenly m’a trouvé un bâton (j’ai gourdement oublié le mien !), Heavenly – mon ange à moi –  marche à mon rythme et ne semble pas du tout peiner (il est très endurant), et Biquette patoune à tout va en regardant et reniflant partout.

Et là, lààààà, Aleluya ! Le téléphérique, avec le refuge – restaurant juste à côté ! On a pris le nécessaire dans le sac, mais bon, se poser fait beaucoup de bien. Le refuge est très sympa, et est décoré d’animaux  locaux naturalisés (dont une marmotte !).
Deux brochettes et deux patates plus tard, nous voilà re d’attaque pour la suite.
J’ai quand même un gros doute sur mon genoux, et puis Heavy voulait faire du tir à l’arc à l’arrivée (et Bichette se traîne les fesses par terre), donc, on redescend par les cabines.

Pendant qu’il joues les Robin des Bois, Bichette et moi faisons une petite sieste bien méritée.

Vers 17h30, nous retournons sagement à la résidence pour faire les formalités de départ et ranger un peu.
J’en profite pour laver le truc en peluche qui est dégoûtante au possible. Après avoir fait trempette dans le lac à la marmotte, elle s’était roulée dans la terre du chemin de randonnées, les ruisseaux boueux, et ….. les bouses de vaches à moitié sêchées trouvées sur le parcours (je sais, il y a des trempes qui se perdent pour son petit cul poilu !)

Pendant que je vais me chercher un 2è pantalon de randonnée à moins cher qu’à Paris, Heavy campe dans une boutique et en sort avec un petit cadeau pour moi. Il est parait il fier de moi : j’ai un peu vaincu mon vertigue, suivi le rythme dans la joie et la bonne humeur, et malgré des jambes pas très solides.
Depuis le départ je plaisantais sur les niveaux que l’on gagne au ski : ourson, étoile, chamoix …
Je me demandais ce que cela pouvait être pour des randonneurs. Si vous avez le renseignement je suis preneuse !

Et bien vous savez quoi ? Je suis Marmotte première houpette ! Siiiiii !

Il est trop gentil, Je l’adore mon Heavenly. Je suis vraiment bien avec lui. Il est gentil, attentionné, me fait rire … et la vie passe doucement à son côté.
(hé ho, ne lui repètez pas, il pourrait avoir la grosse tête ou ça réveillerait son caractère de bélier !)

Même que l’infâme westie des neiges veut me piquer mon trophée et couine tant qu’elle peut. Je l’ai posé sur la table basse et elle a fichu le camp avec.
Bicheeeette ! Rends moi ça de suite !

Sur la route Moutier – Les Ménuires, à peines quelques km avant l’arrivée à la stations se trouve une magnifique chapelle : Le sanctuaire de Notre dame de la vie.

Dans le soleil de 17h, on la dirait touchée par un rayon divin. Jolie non ?
Et encore, je peux vous assurer que l’intérieur vaut largement le déplacement.

Pour un peu on y prêterait que peu d’intérêt en arrivant dans la vallée, d’autant que les formes de cette chapelle sont inattendues pour la régions. Si ronde alors que les maisons du coin sont plutôt anguleuses.

Une tradition rapporte qu’un berger trouva la statue de Notre Dame de la Vie dans un sureau, au lieu-dit "Plan du Sureau". Les bellevillois allaient y construire un oratoire lorsque les matériaux furent déplacés une nuit à l’emplacement de l’actuel sanctuaire, signe évident envoyé par le ciel, toujours selon la tradition.

L’afflux des gens venus de la vallée venus y prier en entendant le récit fut tel que l’archevêque de la Tarentaise décida d’agrandissements. La plans firent état d’une contruction en croix grècque avec coupole centrale et chapelles polygonales rayonnnantes.

Les travaux durèrent de 1632 à 1680 (démolition de la chapelle d’origine comprise)

La statue trouvée a été installée dans une place de choix : dans une niche du retable du maître-hautel. 
Elle mesure 40cm, la vierge de bois est debout et tient l’Enfant Jésus dans son bras gauche. Elle daterait probablement du XIIIè siècle mais jusqu’à présent, sans confirmation.

Les fresques intérieures datant de 1680, par le peintre Nicolas OUDEARD sont un poème de l’ancien testament et ont été plusieurs fois réparées suites à des intempéries.

A l’arrière du presbytère, on peu découvrir un vie magnifique sur la vallée, juste derrière la fontaine.

L’ensemble permet de belles photos.

Que vous soyez croyant ou non, soyez gentils, achetez un des petits livres sur ce sanctuaire et mettez donc 5eur dans le tron en entrant. Cela aidera l’archevêcher à prendre soin de ce magnifique  petit monument.

Ce matin nous avons décidé de nous ballader un peu dans l’autre côté des Ménuires, plus bas dans la vallée, vers St Martin de Belleville. Mais qui dit descendre, dit remonter.

Il y a la voiture me direz vous …. ben oui, mais ça n’a rien de marrant d’avoir les fesses sur un moteur. Donc nous allons nous faire la descente par les petites télécabines, et la remontée à pédibus cumjambis comme on dit culturellement parlant.

Il faut aussi que l’on surveille l’heure parce qu’aujourd’hui c’est la braderie des commerçants des ménuires et le midi il y a un barbecue géant pour lequel nous avons réservé nos places
Les commerçants sont très sympathiques, liants, accueillants, et ont beaucoup d’humour

Le temps de mettre nos chaussures de marche et de prendre un minimum dans nos sacs à dos (crème solaire, petit pull au cas où, biscuits, et surtout de l’eau) et nous voilà partis. Vous noterez quand même que cette semaine de vacances à la montagne rappelle le bon vieux temps du service militaire à Heavenly.
Et après ça on va dire que ce sont les filles qui ont un côté nostalgique ! Moi je constate …… Ces grosses patounes de bipèdes intriguent fortement Bichette. (Et puis c’est lourd ces trucs !)
Il y a 3 modèles de chaussures de marche. Version "basquette", un peu plus montantes et avec une semelle et un dessus renforcé, et les mêmes que les 2ème côté renfort, mais montante jusqu’à bien maintenir la cheville complète.
Très très agréable à porter même si un peu lourd et au moins on ne craint pas les cailloux sous les pieds.
Mais Heavy, lui, préfère les bonnes vieilles rangers. Il avait pu en acheter un de ses 2 paires à la fin de son service militaire et ne jurent que par elles pour avaler les km !
(avec le laçage commando s’il vous plait, on se la pête ou pas !)

Donc disais-je, nous voilà partis. Première étape, descendre jusqu’aux télécabines. Ce ne sont pas des oeufs mais des plateformes rondes avec des gardes-fou tout autour.
Ce qui me pose déjà un problème. J’AI LE VERTIGE !
Je sais, ça peut faire rire ceux qui n’en souffrent pas mais pour moi qui l’ai, c’est franchement gênant  déjà dans la vie de tous les jours (allez donc prendre un escabeau pour changer une ampoule !) alors dans ce genre de ballade, c’est folklorique.

"T’avais qu’à aller à la plage ! "  Gnaaaaa très drôôôôle. C’est aussi ce que je me suis dit dans ces fichues télécabines. Savez vous quel est le gag ? Bichette, ELLE, n’a pas peur du vide. Elle prend même un malin plaisir à me faire peur sur le sujet. Genre passer la tête par les barreaux et regarder en bas, quand moi je suis accrochée à la rembarde ou au bras d’Heavy, à me faire chambrer par les passager que nous croisons dans les cabines montantes et qui trouvent que mon chien est trop mignon à regarder le paysage comme ça (je vais lui botter les poils !). Je devrais avoir honte car même des petits enfants n’ont pas la frousse, et Heavy est mort de rire de me voir comme ça mais m’en fiche, j’assume, bien que j’essaye de contrôler la chose (et j’ai du boulot !)

Ouf ! On est en bas ! (notre appartement est à 1850m, le centre à 1804)
Le paysage, vu de cet endroit est quelque peu différent, mais tout aussi joli à admirer. Le centre ville de la station est déjà bien plus animé. Plus d’immeubles, un centre commercial, un centre sportif, une gare routière, une énorme place centrale avec des jeux pour grands et petits, des ballades à dos d’âne pour les enfants (Melba, l’ânesse que nous avons croisée prenait la pose pour les photos. Pas farrouche la bête !)
C’est là que se trouve le bureau des guides de montagne où l’on peut aller consulter le planning de la semaine et s’y inscrire. Il est à côté de l’office de tourisme.

Par contre, l’architecture du coin est un peu "avangardiste". J’avoue qu’en matière d’église, et surtout de clocher, je ne goûte pas trop ce concept. Je suis plutôt pour la bonne pierre de taille. Osons le dire, je la trouve franchement môche, mal incrustée dans le paysage, et aussi qu’elle ressemble à une antenne de radio-amateur. Que voulez-vous, tous les goûts ont le droit d’être dans la nature …..

Un petit tour de la ville, et hop, on remonte.
Enfin, hop, hop, hop …… hop au pas. Il fait TRES chaud, heureusement  que nous avons mis de la crème solaire, et Bichette traine les pattes. Elle n’a plus autant d’entrain qu’au départ.

Nous allons arriver en haut vers 12h, pour le barbecue. Tant mieux.
Nous aurons quand même fait une bonne mise en jambe pour la petite randonnée que nous avons prévu : Aller au Lac du Lou. (vous avez bien lu, j’ai bien écrit LOU et pas LOUP). D’après la carte IGN et le topo des guides, c’est une ballade familiale, où l’on peut emmener les enfants à partir de 6ans.
Donc on doit pouvoir emmener les Clochettes de 35 ans ? Non ? On va bien voir.

Il faut quand même que je vous montre un peu ce qu’on voit de nos fenêtres, que je vous montre le beau paysage, et le petit coin ou nous sommes allées nous ballader l’après midi.

Comme vous pouvez le constater certains s’adonnent aux joies du parapente ce matin.

Une petite chose déjà : l’air de la montagne c’est bien ! Mais il faut s’y adapter. Le lendemain de notre arrivée, nous sommes un brin « au radar ». Bichette est excitée, Heavenly est « normal », et moi je dors à moitié debout et suis essoufflée au bout de 30mn de marche….

Nous sommes dans le quartier « Reberty 1850 » i.e. à 1850m d’altitude. Les commerces sont en contrebas, à environs 100m de dénivelé. Encore plus bas, il y a un petit torrent où nous sommes allés nous ballader.

Chaussure de marche obligatoire, et pour les novices ou les clochettonunuche, un baton de marche c’est top ! ça vous aide à monter et ça vous freine à la descente. Très chouette. Nous avons acheté le mien dans une boutique, en bas, il est en bois sculpté d’une fleur, et muni d’un embout pointu métallique. Heavy se la joue « grand fort et costaud » et estime ne pas en avoir besoin.
Bichette s’en fiche, vu qu’à 4 pattes, et en étant rasegazon, on passe partout. Même dans les coins où on ne voudrait pas qu’elle aille !

200m plus bas que notre sweet location, il y a un petit torent. Si si, regardez bien, juster derrière les bâtiments.
C’est là que nous allons descendre, à pieds, avec Bichette. En bas il y a un petit lac avec des activités pour grands et petits : VTT, Tyrolienne, Quad, randonnée, bronzette …
A la station, vous avez une piscine extérieure, de la luge d’été, du roller, baketball, volleyball, ……et demain il y a même un barbecue géant avec concours divers pour les enfants. à St Martin de Belleville – les ménuires centre, vous avez un centre sportif avec plein d’activités aussi pour grands et petits. A votre arrivée, on vous remet un dépliant avec un calendrier des activités. Mieux vaut prendre la carte d’abonnement à la semaine. Elle sert aussi pour les déplacement en remontées mécaniques et cars.

Encore un peu de marche et on y est !
Oups’ range toi Bichette, laisse passer les plus gros que toi ! tu n’as pas entendu les cloches ou quoi ?
Comment ça tu veux les renifler de plus près ? Tu ne la sens pas d’ici ? Moi si !
Ces vaches reviennent des hauteurs. Cette nuit on entendait encore leurs cloches.

Belles bêtes non ?
Bichette, d’accord elles ont l’air vraiment calmes et sympas mais je ne suis pas sûre que leur renifler les fesses ou les pieds soit une bonne idée. Reste tranquillement avec Heavy pendant que je prends mes photos stp !

En avant du troupeau de vache il y avait un troupeau de chèvres. Une bonne trentaines de bêtes en conptant tout ce petit monde, si ce n’est pas plus. Ce qui était amusant c’est que les vacanciers se sont regroupés derrière le troupeau lorsqu’elles sont passées et les ont suivies dans la joie et la bonne humeur.

A yéééé on est arrivé au torent !

L’eau est froide d’accord mais bien agréable semble-t-il pour tous les enfants qui jouent les pieds dans l’eau et pour Bichette qui meurt d’envie d’aller se baigner.

Il fait chaud mais auprès de l’eau il y a au moins un petit vent frais qui fait du bien.

J’essaye de convaindre Heavy que si la tyrolienne lui fait envie il ne faut surtout pas qu’il se gêne pour moi et que je l’attendrais bien sagement en faisant bronzette au bord de l’eau avec le chien. J’ai le vertige et ce genre d’exercice me fait un peu peur, même si je me dis que ça doit être bien amusant et que les moniteurs arnaches leurs élèves avec une certaine conscience professionnelle. Non, il ne veut pas. Peut être changera t il d’avis dans la semaine …..

Nous continuons donc notre radonnée le long du cours d’eau et Bichette ne peut s’empêcher d’aller y patouner. Chose amusante, nous avons vu cet après midi là pas moins de 5 westies à la stations. Tous amusants, tous têtus !

Bichette va carrêment prendre un bain de siège un peu plus haut, à un endroit ou un amas de pierres lui forme une retenue d’eau suffisante pour faire mini piscine.

Mais l’eau est froide. Y rester longtemps n’est pas son truc. Elle sechera en à peine 3 minutes après sa sortie de bain au grand bonheur des petits enfants du coin qui la regarderont faire l’andouille sur l’herbe. En récompense, ils auront le droit d’aller la caresser un peu. sur la gauche du torrent il y avait des petits ponts de bois, et au bout une petite chûte d’eau.

dômage qu’elle ne se voit pas assez sur la photo.

Encore une centaine de mètres, on passe sur l’autre rive, et on repart dans l’autre sens. Il faut bien rentrer. Et puis nous sommes randonneurs débutants, alors il faut savoir commencer petit.

Allez je ne peux pas résister, je vous montre où se trouve notre résidence vue d’en bas. Vous voyez le gros chalet marrons clair devant ? Bon, et bien derrière sur la droit il y a un point blanc avec un toit noir. C’est là ! Chouette distance non ? Vous comprenez maintenant quand je vous dis que j’ai le vertige ? Dire qu’il va falloir remonter tout ça ! Houlàlà !

Et une petite dernière histoire de vous faire rire un peu. Je sais j’ai l’air cruche avec mon grand bâton, et Bichette n’a rien d’un chien de berger. Mais c’était pour le souvenir :
Bichette, assise, tiends toi tranquille et regarde Heavy, c’est pour la photo.

Cette année ayant été financièrement un peu bizarre, il ne nous était pas possible de financer des vacances en bord de mer comme nous l’aurions pourtant souhaité.
Et puis il y avait la fin du déménagement d’Heavenly à gérer.

Voulant tout de même nous aérer le neurone, nous avons choisi de prendre une semaine de repos à la montagne. Via le CE de mon entreprise, j’ai donc réservé un grand studio-2 pièces à la station des Ménuires, en Haute-Savoie, dans les Alpes.

La station est limitrophe du parc de la Vanoise, proche de l’Italie (Turin par le tunnel du Fréjus), proche d’Annecy et de son lac, pas loin du Mont-Blanc.
Mais avec une semaine seulement et l’acclimatation nécessaire à l’air pur de la montagne, il va nous falloir faire des choix de visite et de ballade.
Nous sommes également débutants en randonnées pédestres. Il nous faut donc des trajets sympathiques mais courts.

Le ciel est avec nous car la météo s’annonce belle.

La voiture chargée, le truc en peluche installée sur son nouveau coussin à l’arrière et nous voilà partis pour 7h30 de route. Les bouchons sont loin devant nous et nous roulons bien et vite.
Pause repas le midi, quelques arrêts de prudence et dérouillage de jambes et de pattes, et on y retourne.

Vers 18h, les montagnes s’annoncent à l’horizon. Le plus dur reste à faire. La route qui tourne et qui grimpe.
Les lacets ne nous font pas peur. Heavy a l’habitude pour la conduite, la voiture tient bien, la climatisation fonctionne (il fait 30°C dehors !) et tous deux savons que nous estomac tiendront le coup dans les tournants.
Par contre nous ignorons comment Bichette va réagir. Je lui laisse donc ma main à lêcher pour la rassurer un peu.

Nous passons Chambéry et le gros tunnel. L’impression que la montagne nous écrase est étonnante. Le paysage est magnifique.

ça monte, ça tourne, et Bichette commence à s’agiter à l’arrière. Au lieu de rester allonger, elle se redresse et le museau balance.
Je demande donc à Heavy de s’arrêter sur une aire protégée, juste après Albertville et fait descendre vite la toutoune.
Elle va bien, mais se demande surtout où elle est. Dans la voiture elle ne voit rien et curieuse comme elle est, ça la dérange.
Elle renifle, regarde, …. Mais ce n’est pas la maison ça ! Pis c’est en pente ! Pis ça sent pas comme d’habitude, …..

St Martin de Belleville ….. Les ménuires …. ont y est ! Enfin !

Le temps de se faire enregistrer à la réception, et nous prenons possession des lieux.
Les paquets déposés, le tour de l’appartement fait, la Bichette installée et sautant sur sa baballe,

Malgré la chaleur de la journée, la température tombe vite le soir à 1850m d’altitude.
Et si Heavy supporte bien le changement d’air, j’ai en revanche un peu plus de mal à m’aclimater à la réduction d’oxygène.

Pour l’heure nous allons aller diner dans un restaurant local, et en suite dodo !