C’est THE matin, LE Jour J ! Celui de la toute première randonnée de la Clochette.
Je n’en n’ai jamais fait une seule. J’ai bien fait des ballades longues mais pas de la VRAIE randonnée, que ce soit sur le plat ou ailleurs, alors là, …..
Heavenly non plus vous me direz, mais lui il a à la base plus d’endurance que moi
Et puis nous avons décidé de traîner notre « gentil boulet poilu » avec nous dans la montée. Il nous faut donc une randonnée simple et d’un temps respectable pour patouneurs inexpérimentés. Un trajet court, c’est-à-dire 1h30 aller retour d’après la carte IGN (ça c’est au pas de commando en goguette) fera l’affaire. Nous avons opté pour un trajet « bleu », faisable par toute la famille : Le lac du lou.
Nous allons descendre de la station (1850m) jusqu’au plan d’eau sur le Doron (1750m) et de là, prendre le chemin mulletier jusqu’au lac du lou (2035m). Une petite pause, voir un casse croute là haut, et redescente par le « boulevard », la route qui sert à amener les victuailles au refuge tout là haut.
Allez hop, c’est parti mon kiki !
La nature a magnifiquement fait les choses car des petites cascades d’eau descendant des sommets, sont très fréquentes sur le parcours. Heureusement pour nous car même si nous avions emmené ce qu’il fallait pour boire, nous avions vraiment besoin de nous raffraichir la tête vu la température. D’autre part, il nous fallait hydrater Bichette très fréquemment.
Pour une fois, celle-ci portait bien son surnom. Elle courrait devant nous. J’ai eu un GROS stress de vertige avec blocage genre tétanisation. Pas possible de bouger, de faire demi-tour et les larmes qui montaient aux yeux à un endroit où il n’y avait que le vide sur ma gauche. Et le pompom c’est que Bichette regardait en bas … peut être pour voir des vaches ?! J’ai eu du mal à me reprendre, mais pas question de retourner en arrière. Le chemin était trop raide pour moi. Donc il faut continuer à monter. Pas le choix. 1900 m ….. Il faut monter, …. encore …. même si on a mal aux cuisses….. allez ma Clochette ! Bouge toi ! Heavy te l’a dit, il est derrière toi …. Allez Zou !
Un petit regard en arrière pour se convaincre qu’il n’y a pas d’autre choix, et regarder là station, toute petite au loin.
Le coup de chance, on arrive à un beau torrent avec une jolie petite cascade. Une belle halte raffraichissante.
Mais on n’y est pas encore. On se remotive, on arrête de rigoler avec des jeux d’eau qui ont bien amusé les autres randonneurs (genre me retourner mon bob remplit d’eau sur le cabochon sous prétexte de me rafraichir le neurone !) et on reprend la marche.
Quelques efforts de plus et nous avons LA récompense de 2 heures de marches sous un soleil de plomb
Le lac du lou : un belle étendue d’eau turquoise …. Belle, et TRES fraiche (genre 16°C en surface ! mes orteils ont testé pour vous)
Et d’une transparence, je ne vous dis que ça.
Décidément, la montagne est bien belle en été.
Cela valait vraiment le déplacement et nos efforts pour venir jusque là.
Bichette a trop chaud, et avant que Heavy ne puisse bloquer la laisse, la voilà dans la flotte, presque à nager dans le bonheur.
Elle n’y restera pas longtemps heureusement car nous avons peur qu’elle se rende malade par un brutal chaud et froid.
C’est pas tout ça mais il fait faim !
Nous avons bien emmené de quoi manger dans nos sacs à dos, mais le refuge est bien sympathique et fait des omelettes aux jambons et fromage ou des sandwich. Alors pourquoi se priver ?
Il y a tant de belles choses à vous montrer et je ne peux pas vous mettre toutes les photos en ligne. Et puis il faut le voir sur place.
Heavenly n’ayant pas le vertige, il a fait de magnifiques photos, prises d’endroits où mon vertiges m’empêchait totalement le mettre les pieds.
Ces photos ont été prises surtout pendant la descente et montrent le torrent du Doron, dévalant la montagne.
En voici deux que je trouve particulièrement belles. La plus colorée des deux est d’ailleurs maintenant en fonds d’écran sur mon pc.
La première : Prise du haut et regardant vers la vallée.
La seconde, regardant le cours d’eau lui même.
Mon zhom est vraiment un bon photographe !
Si tu vas un jour dans les Pyrénées, il y a un lac qui s’appelle ilhéou. Il ne faut pas oublier la carte pour y aller, parce que demander son chemin, ça fait trop ridicule (« il est ou le lac ilhéou »).
Hi hi hi, c’est marrant
Ah ben ça c’est gentil de le préciser. Parce que non seulement j’aurais eu l’air nunuche (je sais c’est habituel) mais en plus j’aurais pu faire la preuve éclatante de mon manque de sens d’orientation
Et avec moi qui n’ai pas le sens de l’orientation ça ferait vraiment de bonne crise de rire !
Merci pour l’info en tout cas