…. Heureusement qu’il y avait les petites fleurs de montagne, l’air pur et les vues splendides !
La journée commence sur les chapeaux de roues car il est … QUOI…. Bichette dehors ! Faut aller faire pipi il est déjà 10h !!!!
Fichus médicaments qui nous assomment en plus du grand air. Nous avons dormi comme des loires et il est déjà tard pour partir randonner. Qui plus est il fait chaud. Marcher en plein cagna, tu parles d’une idée de génie !
Bon allez fini de se plaindre il faut aller chercher les sandwichs crudités chez le boulanger, pas le temps de les préparer à la maison. Douches, chaussettes, gros petits déjeuners, godillots, crème solaire, sacs a dos, Bob et casquettes …. Pas oublier les cartes de remontées mécaniques.
Nous avons prévu d’aller au lac bleu mais vu l’heure qu’il est et le peu d’entraînement que nous avons, nous allons commencer feignants en prenant le télécabine du Verdons.
Le chemin commence doucement et puis une montée de plus en plus raide et caillouteuse. Il fait chaud et Heavy ne semble pas avoir regardé la carte avant de partir. Le lac est en haut de la montagne et donne sur le versant de Meribel. On commence a peine que je suis déjà essouflée et que Bichette cherche à se mettre a l’abri sous mon ombre.
Je râle , peste et ronchonne après le chéri car je ne me sens pas assez en forme pour monter et ses « mais ce n’est pas si loin que ça » m’agacent au plus haut point.
Il supporte très bien la chaleur, il n’a pas de problème de respiration et marche gaillardement malgré ça sciatique. Moi je ne me suis pas engagée pour en c####! Dire qu’il me supporte, le pauvre.
Et nous montons toujours. Les pauses photos nous permettent d’admirer le paysage mais aussi de s’hydrater et de se reposer un peu.
Le souffle est toujours court et Heavy continue de s’étonner de cette montée. J’lui pique les fesses maintenant avec mon bâton ou j’attends un peu ?!
Ceci dit la vue est splendide.
Quand on randonne, il faut se retourner de temps en temps. D’abord parce que ça permet de souffler et puis parce que ça permet de prendre la mesure du paysage que la nature vous montre.
Allez ma Clochette, shoote dans le popotin du chien pour le faire avancer (elle nous la joue boulet blanc et blanc boulet), et grimpe. Plante le petit bâton, pousse sur la chaussure, lève l’autre….aaaaalllez !
Hé hoooo ! Nan mais c’est fini c’est photos en contre-plongée là ?!
Le chemin de transforme. Nous pensions qu’il devenait un peu praticable, tu parles ! C’est car
rément lunaire. Nous n’en revenons pas et avançons prudemment. Bichette a du mal a savoir ou poser les coussinets. Nous nous faisons doubler par des locaux ou des habitués. Mais pour nous ce sont 100m de cailloux même pas damés.
Bon il est où ce lac ? Il a intérêt à être joli vu ce qu’on se paye comme randonnée !
Ahhhh ouf, ça y’est, enfin en haut, ça s’arrondis, ça devient même plat et tout gazonneux. On va enfin pouvoir se reposer, boire un petit peu et manger nos sandwichs.
On en profitera même pour admirer l’autre versant.
Bon alors, l’est où le lac, … Suivre la flèche, toujours suivre la flèche
Parait qu’il est bleu, beau et qu’on pêche des poissons sympas dedans.
D’après le petit panneau devant, nous sommes à 2230 m d’altitude. On va rire pour resdescendre à 1850 !
Bon alors ….. Y’a des gens, là bas, on ne doit plus être loin…
HEIN ?! QUOI ?! C’est ça ?????? Nan mais vous rigolez là ?! C’est quoi cette marre à canards ?! Le lac du lou des Ménuires était bien plus grand !
Pis y’a un couple dont le cabot non tenu se précipite sur ma Bichette et va lui enfoncer les crocs dans la gorge 3 fois de suite. alors qu’elle n’a rien fait. Nous avons dû mal à les séparer (ce ne sont pas les maître du terrier débile qui se foule sur le sujet non plus) et j’en arrive à me servir de mon bâton de marche, côté pointe en fer pour l’empêcher d’approcher mon chien. Je n’aime pas ça mais il a voulu égorger Bichette qui est morte de peur tout en tentant de rendre morsure pour morsure pour se défendre.
Dire qu’il faut arriver à 2230m d’altitude pour se subir des vrais cons ! Heureusement qu’il y a le paysage (ouais, enfin celui des vallées parce que le lac hein …)
Allez c’est « popote time ! » Bichette, pour une fois dans ta vie de chien, renifle un peu et cherche nous un coin tranquille et ombragé pour manger.
Bonne idée ! Nous allons profiter des tables et bancs qui sont sous l’auvent du chalet des remontées mécaniques des Chenus. La remontée est fermée pour l’été et il n’y a pas grand monde. C’est du reste étonnant car aux Ménuires il y avait bien plus de gens présents que ça. Là si vous vous foulez une chevilles, il n’y a pas grand monde pour vous regarder. Les refuges sont archi-vides. Comme nous sommes prévoyants, nous avons pris tout ce qu’il fallait avec nous (avec l’intention bien sûr de ne surtout pas avoir à s’en servir) mais ça nous servira de leçon pour les prochaines randos : « débrouillez vous tout seul ! »
Autre particularité du coin, les touristes français ou étrangers ne sont pas causants. L’année dernière les relations de passage étaient bien plus chaleureuses. C’est vraiment étrange Courchevel, mais la nature y est magnifique !
Bon allez, on mange et on vous retrouve pour la descente si ça vous dit ! (dit chéri, par où on passe ? On se refait les cailloux du chemin lunaire ??)
A taaaaaaable !!
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