Voilà, c’est le 15 aout et normalement nous aurions dû le passer ensembles.
Lui ayant travaillé de nuit et ayant eu pas mal d’ennuis tombés du ciel, les nerfs sont à rudes épreuves voir craquants, les piques fusent. Et des ennuis supplémentaires font qu’il est obligé d’être en déplacement de ce soir à dimanche après midi alors que nous aurions pu en profiter pour nous retrouver et nous reposer.
Moi j’ai ma part d’ennuis et de fatigue aussi, mes nerfs aussi sont à fleurs de peau. Les réactions aux piquent se retiennent difficilement, et le réflexe conditionné d’autodéfense est dur à enrayer, celui de recherche permanente de la tendresse qui m’a dans mon passé fait défaut aussi.
Il y a des bulles ……… et s’efforcer de continuer d’aller de l’avant au lieu de baisser les bras est moins facile à l’un qu’à l’autre.
Mais tout ça nous fait dire :
Mon sang de bonsoir, mais qu’est ce qu’on a bien pu faire au ciel pour mériter ça ?
Est ce la bonne fois ou une erreur encore une fois ?…. une de plus ….. une de trop …..
Ai je réellement droit à un avenir à une vie, pourquoi encore seule, même pour 3 jours
S’accrocher est très difficile mais la vie sans "emmerdement" n’existe pas, pour personne.
Le faire comprendre à celui qu’on aime est encore plus dur. Vivre avec des doutes est insupportable pour qui n’arrive pas à voir au delà de ses propres doutes et penser continuellement à ses peurs ne fait que les augmenter.
De mon côté j’ai déjà payé chèrement et longuement pour le savoir. Et si il m’arrive encore de craquer de temps en temps à cause de la pression qu’on peut me mettre (pardon mon Chéri) et non de la mienne propre je n’en n’oublie plus en revanche mon fil conducteur. Coute que coute je m’y accroche.
Mais si je connais le type d’ennuis par lequel il passe, pour lui en revanche c’est la première fois. Et elle lui est apparemment d’autant plus dure à encaisser et à gérer émotionnellement et pratiquement.
Comme si il portait le ciel sur ses épaules.
Et je n’arrive pas à faire quoi que ce soit pour enrayer ça……. à mon grand desespoir je suis spectatrice impuissante
Comment réussir à lui rendre son calme, comment réussir à lui faire voir la bouteille à moitié pleine et non à moitié vide …….
Comment le faire sortir d’un cercle où ressasser des problèmes (qui d’ailleurs sont en passes de règlement ce qui devrait en principe donc apporter un certain soulagement !) ne peut conduire qu’à la tristesse et à se refermer sur soit même
Comment lui faire comprendre que de me dire matin et soir "je suis fatigué" ne lui enlèvera pas sa fatigue mais ne fera que lui plomber le moral ….. et le mien …. alors que moi aussi je suis fatiguée mais que je n’en parle pas pour ne pas augmenter la dose et ne pas plonger à mon tour.
Comment lui rendre ce sourire que j’aime tant
Comment lui faire comprendre qu’il n’a aucune raison d’avoir de doute envers moi ou la situation, ni même (et surtout) envers lui même.
Je ne doute pas. Ni de lui ni de moi, ni de ce que nous voulons faire. Je le connais, le comprends (malgré l’impression de solitude qu’il a en ce moment), je l’aime, le respecte, et ai confiance en lui et en le fait qu’on se sortira de tout ça……. Mais idées sont toujours les mêmes en ce qui le et nous concerne …… depuis que mes yeux ce sont posés sur lui lorsque j’avais 17 ans.
Comment lui faire comprendre que je suis là pour l’aimer, l’aider, le soutenir, et construire notre vie avec lui et que réagir par des piques à mon encontre n’apportera jamais de solution à son moral au contraire….. car en plus je ne pourrais pas rester éternellement sans réaction, certaines fois malgré moi…..et que chez moi elle seront fortement amplifiées par les tartes que j’ai déjà prises de la vie.
Comment ?
Je suis convaincue qu’on a tous notre quota d’emmerdements dans la vie, programmé dès le départ. C’est juste la répartition sur les années qui change d’une personne à l’autre. Apparemment pour nous, et surtout lui, en ce moment c’est du genre "cumulatif"
Pour ma part, si mes nerfs sont à très très très rudes épreuves je crois toujours qu’il y a un rayon de soleil entre les larmes et après la pluie et je m’accroche tant que je peux. Mon amour pour lui me fait tenir. Mais je fatigue….. j’ai déjà trop subi
D’autre part j’estime que soutenir oui, mais subir tout non…… et le faire savoir fait parfois des dégâts.
Mais ma volonté elle est toujours là.
Je me dis que ces 4 jours de campo sont finalement "bienvenus" pour l’un comme pour l’autre vont servir à décompresser. Mais ça fait mal, très mal……… d’être loin de lui et de ses bras avec pour seuls compagnons Bichette et le silence de l’absence.
Tous les deux voulons en fait la même chose : la paix, le calme, la tranquillité ……. LE BONHEUR
Crois moi mon chéri, quand viens l’orage, courir pour fuir les éclairs ne sert à rien. Il n’y a qu’à sortir le parapluie, ronchonner le moins possible, trouver le moyen de se changer les idées, ………. et attendre le retour du soleil.
Et surtout ouvrir les yeux sur le monde et ceux qui nous entourre, même si des fois on blesse sans s’en rendre compte.
Il en faut bien plus aux gens qui nous aiment pour qu’eux baissent les bras. Alors soit même on doit à ses gens là qui nous aiment et nous soutiennent de ne pas fuir ni baisser les bras au premier round où les coups font mal
Je sais, c’est dur et ça ait mal mais tout est possible à celui qui veut bien croire et s’en donner les moyens …… et surtout comprendre que dès fois le temps est la seule chose qui puisse influer sur les évènements.
Dès fois il faut savoir dompter son caractère …. et pour en avoir un du genre volcanique, je sais de quoi je parle. Il m’a fallu des années pour réussir à faire de l’Etna un volcan d’Auvergne…. et il y a encore des secousses occasionnelles
Oui je vais prendre soin des plantes du balcon, de Bichette …… et surtout je vais prendre soin de moi …… pour pouvoir mieux prendre soin de nous et surtout de toi.
Mais toi pendant ce temps fais de ton mieux (comme tu l’as toujours fait) pour régler ce nouveau problème dans la mesure de tes moyens, et n’oublie pas que je suis là pas loin, et que je tiens à toi ……
Et si l’un de nous doit ramer un peu plus fort en ce moment pour compenser jusqu’à ce que l’autre aille mieux et recommence à croire et bien très bien je ramerais plus fort.
Je n’abandonnerai pas
Reviens vite mon coeur, reviens surtout reposé et souriant. Je t’aime et tu me manques déjà énormément.
Je suis là ….. avec toi ….. regarde moi …….
En plus j’ai fait les courses et récupéré de quoi nous faire un bon petit repas en amoureux pour oublier tout ça
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