Quelque chose d’horrible et de douloureux vient de m’arriver. Quelque chose que je ne souhaite à aucune femme.
Et j’ai du vivre ça toute seule, en pleine nuit, dans les douleurs physiques et l’effondrement moral.
Une douleur fulgurante qui me réveille en pleine nuit, et l’impression qu’on m’arrache les entrailles, des nausées, des étourdissements, des lumières vives …..je n’arrive pas à me déplacer et je suis pliée en deux ….j’ai mal …..une douleur plus forte que les autres …..et plus rien …..
Au réveil, un mal de tête en plus qui me fait dire que je me suis cognée en m’écroulant.
Plus de 2 heures de calvaires, et l’impression que ça dure une éternité.
Incapable de bouger, à demi inconsciente, écroulée par terre dans mon couloir……. incapable d’appeler qui que ce soit, incapable de me relever. Trop mal physiquement et rien pour calmer ça, ne réalisant que trop moralement ce qui vient de se passer.
La chose à laquelle je tenais par dessus tout, que j’ai désirée depuis déjà des années …… et je suis incapable de la mener à bien.
J’aurais tout supporté, mais pas ça …. je vous en prie mon Dieu pas ça !!!! Ne m’enlevez pas ça …
Cela ne vous suffisait pas de l’avoir fait partir lui, il faut aussi que vous me punissiez comme ça ?!
J’aimerai qu’il soit là mais il n’était pas au courant. Je n’en n’avais pas parlé car il avait à mon sens trop de soucis et j’avais peur qu’il ne le prenne pour un vaste mensonge de ma part….
Il va bien falloir que je le lui dise maintenant mais je ne sais pas comment et j’ai peur de sa réaction.
Il n’en n’aura probablement pas et je ne saurais jamais si c’est parce qu’il s’en tape ou au contraire parce que ça le touche autant que moi.
J’ai mal, physiquement. C’est à toujours à hurler malgré les heures qui se sont écoulées. Moralement je suis effondrée.
Et je n’ai personne, personne à qui en parler. Je ne communique plus avec ma famille et je préfère l’éviter car ça serait une source de mots sordides entendus en plus et je n’ai pas besoin de ça.
Trop peur de le dire à mes amies. Et leur dire quoi ….. elles ont leur vie aussi. Je n’ai pas le droit de les ennuyer.
Il faut que j’aille bosser. J’ai mal …. je suis épuisée ……. et il va falloir prendre le RER, se concentrer sur le boulot, faire semblant que ça va ……j’ai tellement mal.
Ne pas pleurer devant mes collègues, surtout ne pas pleurer. Me gaver d’antidouleurs ….. jusqu’au moment de rentrer à la maison. Ne pas craquer.
Prendre rendez vous aussi chez le médecin. Je sais qu’il faut mais je n’ai pas envie. Pas envie d’entendre ce qu’on ne va pas manquer de me dire avec de la compassion dans les yeux et que je sais déjà.
Pourquoi…. Pourquoi ça …. Et pourquoi n’es tu pas là ……..
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