C’est plus fort que moi, quand le froid arrive j’ai l’odeur d’un plat précis qui s’intalle dans mon petit nez pour ne plus en sortir que le jour où le dit plat est avalé !
Vous verrez c’est facile tout plein, pas cher, …… par contre pas spécialement diététique
En l’occurence, il s’agit de la poule au pot !
Normalement l’accompagnement d’une poule au pot est fait avec poireaux, carottes, navets, champignons ….. et ça devrait ressemble à ça (on pouvait même farcir la poule !)
Etant toute seule, je n’avais pas envie de me lancer dans un accompagnement monstre et je dois tristement me limiter. Donc j’ai opté basiquement pour du riz (snif !)
C’est d’autant plus triste que j’adooooore faire la cuisine ! (maman cuisine super bien et m’a appris depuis petite, ma grand mère paternelle idem ….. et deux de mes arrières grand mère tenaient des restaurant)Etant originaire génétiquement du sud ouest je suppose que c’est aussi d’une certaine influence ……
Petit cours d’histoire avant le cours de cuisine :
Notre bonne vieille poule remonte à Henri IV. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir le royaume était exangue au niveau financier, et notre économie aussi.
Après moultes réformes, et surtout des allégements d’impots et de taxe, la situation se redresse, et pour justifier sa politique, le "vert galant" c’était le surnom d’Henri IV s’exclme : " Je veux que chaque laboureur de mon royaume puisse mettre la poule au pot le dimanche"
Notre poupoule est donc le "plat du pauvre"
Allez hop, en cuisine :
– Allez vous chercher une belle poule, et faite la cuire très longtemps dans une casserole d’eau bouillante (moi j’y incorpore un cube de bouillon maggi mais vous pouvez mettre ce que vous voulez à votre goût)
Voilà ma bêbête à moi après la cuisson les fesses encore dans le bain :
– Vous vous saisissez de l’animal, ne vous occupez pas de ses gémissements c’est parce qu’il sent que la faim (hi hi) est proche ! ……. et vous la découpez et réservez les morceaux.
Ne faites pas ça comme un sauvage, il faut les morceaux entier, on n’a pas dit qu’on faisait de la purée !
– Ne jetez pas le bouillon de cuisson, il va servir pour "monter la sauce blanche" …… et peut être rajouté à plein de choses que vous pourrez être aménés à cuisiner. Conservez le dans une bouteille au frigo, c’est encore le mieux.
– prenez une petite casserole ET TRAVAILLER A FEUX MOYEN VOIR DOUX EN FIN DE CUISSON.
Versez une grosse noisette de beurre. Une fois le beurre fondue, rajouter de la farine (1.5 fois la quantité de beurre). Touillez vigoureusement ….. ça va vous faire comme des boulettes farineuse.
Versez progressivement le bouillon tout en touillant (si vous ne touillez pas vous aurez des gromolos !) le mieux étant de touiller avec une spatule au début puis avec un fouet.
Si vous rajoutez d’un coup trop de liquide pas de panique. Continuez à touiller et attendez que ça épaississe un peu. Vous verrez, ça va reprendre un bel aspect.
EN FIN DE CUISSON juste avant de servir (sinon ça risque de cuire l’ingrédient et d’être moins bon) rajouter une cuillière à soupe de crème fraiche et un jaune d’oeuf tout en continuant de touiller.
Vous avez votre sauce blanche.
– aromatisez là comme vous le sentez : moi j’ai mis sel + poivre + percil + herbes de provence.
Voilà ma petite sauce :
Dressez votre assiette…….. n’oubliez pas une petite branche de persil pour la couleur (j’ai aussi mis quelques gouttes de sauce maggi sur mon riz pour le gout et la couleur, chacun son truc) :
A taaaaaable !!!!! Miam !
(La prochaine fois je vous explique "les rognons de veau sauce madère")
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