Etant d’une nullité sans borne en matière de botanique, j’aime bien prendre en photo les petites plantes qui m’interpellent.
En l’occurence, je ne sais pas ce que c’est que cette petite plante plucheuse et à la couleur chatoyante (ça existe aussi en jaune), ni même si c’est une plante vraiment originaire de région montagneuse, mais on en trouve beaucoup ici, et je la trouve aussi jolie qu’originale. D’autre part, vu les 5° que nous avons eu le matin, ce doit être une plante assez resistante.
Excusez la qualité de la photo, elle a été prise avec mon GSM et non avec l’APN familial
Si vous descendez plus bas dans la vallée, pour pourrez visite un très bel édifice : L’église paroissiale de Saint Bon en Tarentaise. L’accès est un peu délicat par période très touristique. Les deux parkings sont très petits, et les trottoire quasiment inexistants. Si vous avez des enfants, tenez les bien en mains car l’église se situe entre deux virages où la visibilité des conducteurs est très réduite. Et pour monter, il faut bien lancer la voiture …
L’église que l’on peut voir actuellement a été reconstruire de 1667 à 1671 à partir d’un édifice originel avec clocher porche.
L’église est petite mais vraiment très jolie d’intérieur. Vous pouvez prendre des photos avec ou sans flash.
Vous savez, les photos ont été difficiles à prendre, il pleuvait tout le temps, et pas qu’un peu. La joie des vacances au mois d’août !
Ah, au fait, avant de rentrer dans l’église, retournez vous un peu et regardez donc sur l’autre trottoir la petite fontaine, et surtout les belles montagnes qui vous entourent!
Les retables, principalement scultpés par Molino sont tous inspiré par l’universalité de la mort, et bien sûr par les messes pour les défunts.
Le retable principal est vraiment SU-PER-BE
Un petit plan plus large pour vous montrer que si vous levez un peu la tête vous verrez des statues en bois sur la poutre transversale.
Et puis en sortant, faites donc un peu le tour de l’église et levez là encore la tête.
Courchevel 1300 – Le Praz, c’est aussi l’emplacement des tremplins olympique de saut à ski.
Mais siii j’suis sûre que vous avez déjà vu ça à la télé ! Ces bipèdes un peu fous qui se prennent pour Icare, et mettent des tenues moulantes au possible afin de ne pas être freiner dans l’air et pouvoir s’envoler comme des oiseaux le plus loin possible (133m pour le plus loin) après avoir dévalé la pente à près de 90 km/h
D’ailleurs si ça vous intéresse vous pouvez aller regarder LA puisque la semaine précédent notre arrivée, il y avait le championnat du monde 2010.
Pour la petite histoire, à Courchevel, on peut sauter de 25, 60, 90 ou 120m de haut.
Pour moi qui ai le vertige sur un tabouret rien que d’aller changer une ampoule je ne me vois vraiment pas là haut … Brrrrrr !
Donc les photos ont été prises d’en bas. Il y a un petit lac très mignon. Un lac pour les pêcheur. Du reste lorsque nous achevions le tour du lac, un monsieur sortait tout doucement une carpe de là quand « CLAC » la ligne a cassé ! Pas de chance ….
Bas, il en a été quitte pour une partie de pétanque avec les copains.
Dès fois ce chien est une feignasse de premier ordre. Et le jour où elle arrêtera de me prendre pour son oreiller je crois que je serais VRAIMENT en vacances !
Nous sommes donc redescendus par le téléphérique de la Vizelle vers le haut du Verdons. Il fait bon, nous sommes en forme bien que n’étant pas sportifs à l’année et cette journée étant notre première randonnée.
Nous décidons donc de redescendre de notre lieu actuel vers la station, soit -316m de dénivellé en suivant le sentier découverte …. balisé en vert, c’est à dire pour les débutants, la famille au grand complet, bref fait rien que pour nous !
A première vue, le sentier va largement nous changer des Ménuires faites l’année dernière. Non seulement la météo est moins bonne mais surtout Courchevel 1850 tout en étant à la même altitude, est dans la forêt.
Il y a forêt haute, forêt moyenne et forêt basse. Nous partons de la haute : rien que des résineux (épicéas entre autres) pour parcourir une vallée de petites fleurs de montagnes et suivre le chemin qui rentre dans la forêt moyenne : résineux et arbres dits “verts” à feuilles, et ce jusqu’à la station.
La randonnée commence bucoliquement, par un petit sentier qui longe un torrent descendant de la montagne.
Il fait un peu frais mais ce n’est en rien désagréable. Ce qui l’est par contre c’est qu’il a plu ces derniers jours et que aux endroits où le terrain n’est pas caillouteux, il est franchement gadouilleux. Et là, chaussures de marche ou pas, walou ! faut s’accrocher au bâton ou à la Bichette pour ne pas glisser et se retrouver les fesses dans une grosse flaque. Remarquez il parait que c’est bon pour la peau. LOL
Quelques minutes avant, nous étions dans les nuages, là haut … et nous prévoyons de descendre là bas dans le creux. Mais la descente ne se fait pas en ligne droite, sauf si vous avez les fesses sur la selle d’un VTT. Non, non, nous nous allons obliquer sur la gauche et passer dans la forêt.
Côté petite plante, je craque sur ces jolies fleurs roses de montagne que l’on voit partout dans le coin. Heavenly, lui, a flashé sur une plantouille très bizarre, que je trouve personnellement franchement moche. Elle a les pétales (?!) dans tous les sens et on dirait les poils de mon chien au réveil !
Non mais franchement, avouez qu’elle est un rien tarte !
“Le petit pont de bois qu’on traversait naguère, pour passer la rivière tout prêt de la maison …”. Yves Duteil n’est pas dans le coin mais le petit pont si ! LOL
Bichette est complètement excitée par tout ce qu’elle voit et qu’elle sent. Nous n’osons pas la lâcher car certains abords du cours d’eau sont peu praticables, et que le coin est rempli de chardons et de plantes un peu épineuses. Truffe comme elle est ça pourrait mal se terminer ou nous devrions lui courir après !
Elle finira pourtant par trouver un accès pour ses petites pattes.
L’eau est très fraiche. Elle boit et patauge comme une dingue. Mais entre ça et la neige à la pointe de la Saulire, elle va faire pipi tous les 5 m et ne parlons pas du reste. Quand on cherche les bêtises, on trouve le résultat qui va avec ! Si seulement elle pouvait un peu apprendre des clowneries qu’elle fait, mais non, y’a pas moyen !
Bichette ! Bouge tes poils, on repart ! Le chemin se fait moins pentu et passé ce nouveau petit pont il va s’enfoncer dans la forêt.
Je n’ai pu prendre mieux en photo ce joli petit pont car un groupe d’asiatique ne lâchait pas leurs appareils photos numériques et voulaient absolument aller se tremper les pieds dans le torrent. Pourtant ils sont bien vu que nous étions plusieurs randonneurs à prendre les photos et d’ordinaire chacun attend son tour, fait un sourire et se pousse pour les suivants mais là ils ne semblaient rien vouloir comprendre. Il faut dire aussi qu’ils étaient plus en habits de ville que de randonnées. Ceci explique peut être cela.
Ce qu’il y a de bien en montagne c’est que l’on voit des paysages des plus variés.
Même dans les résineux, les trouées nous permettent de voir les sommets enneigés.
Quant on vous dit qu’on rentre dans le vert, le vrai, celui qui sent bon le sapin des bonbons pour la gorge LOL.
Il fait plus frais, plus sombre aussi, mais les odeurs sont particulières et Bichette n’arrête pas de renifler tout ce qui l’entoure.
La preuve ….
Suivez le guide poilu !!! Mééé noooon Bichette, c’est dans l’autre sens qu’il faut aller, là tu remontes. ANDOUILLE !
Une plus grosse trouée nous permet de voir un autre sommet enneigé. Et pour cause, nous sommes en train de longer le golf par le haut.
Nous ignorons le tarif d’entrée de la chose, mais vu les 4×4 que nous avons vu sur le parking et les rollex de certains golfeurs que nous avons pu croiser, cela ne doit pas être donné ! Même si le golf doit être un sport intéressant par le côté “swing” , l’obligation de marche pour aller chercher la petite balle et le côté reposant d’être au grand air, je dois avouer que cela ne nous tente pour l’instant absolument pas ! Il faut de tout pour faire un monde, chacun ses goûts.
Une petite photo du lac bordant le golf peut être ?
Les eaux de ce lac sont bien bleues. Domage qu’il ne fasse pas meilleur parce que ça me donne envie d’aller y piquer une tête. Quoi que je pense qu’il soit plus pour les poissons que pour les bipèdes. Et puis il ya une piscine couverte à Courchevel, un peu plus bas dans la vallée.
Une petite photo “made in Heavenly” qui avait envie de taquiner la Biquette. Le monstre poilu trônant sur un gros rocher. Pas rassurée pour un cachou la pounette : Elle tournait sur elle même et couinait pour qu’on la redescende de là hi hi hi.
Un petit rocher à gauche, un épicéa à droite plus tard, nous sortons de la forêt et revenons à la station.
Encore pas grand chose de dénivelé et nous seront enfin à l’appartement. Tant mieux car bien que pas trop fatigués, cela tire tout de même sur les cuisses et les genoux. Heavenly avait une sciatique en arrivant, et la marche l’a un peu réveillée.
Nous allons donc nous poser gentiment à la crêperie avant de défaire nos lacets à l’hôtel. Bichette, comme d’habitude est la première servie. Avec son museau fripon, et son habitude de faire des calins à tout serveur qui passe, ça ne rate jamais ! L’un dans l’autre, cela nous permet de nous faire repérer et de passer notre commande : un picon bière pour Heavy et une crèpe au sucre + diabolo grenadine pour moi.
J’ai dit pour MOI, Bichette. C’est MA crèpe ! …. Hé Ho, t’as entendu ?! Je viens de te redonner des biscuits alors lâche moi la crèpe et occupe toi de ta gamelle !
Bichette est un chien d’appartement, …. quand elle veut …..
Elle aime aussi le grand air, l’herbe verte, galoper dans les montagnes, courir dans les ruisseaux se mouiller le popotin, se rouler dans des flaques de boues, et être d’une curiosité maladive avec tout ce qui l’entoure.
Cela va du panier de commission de nos voisins de la région parisienne au papillon qui vole au dessus des petites fleurs en montagne.
Elle peut être dès fois d’une admiration sans borne pour la flore locale !
Youppi, Hourra, Halléluhia ! Il fait bôôôôôôôôôôôôôô !!! Enfin, on dépasse les 20 ° !!!!!
Allez, zou, le sac à dos, les chaussures de marche, les sandwichs. Sans oublier les bouteilles d’eau, les coupe-vent, la pharmacie minimum, la crème solaire, les lunettes de soleil, bob et casquettes, appareil photos, carte de remontées.
Qu’est-ce qu’on a oublié …. Rien t’es sûr …??
Le chien !!! On allait oublier le chien !!!! Rooo ma pauvre Biquette…. Méééé oui on t’emmène, c’était une blague. Tu vois bien qu’on a pris tes biscuits, ta gourde, et ton “Bonton” (faut ramasser en randonnée !)
Il est 11h, on va bien voir ce qui est ouvert jusqu’à 16h30. C’est qu’il nous a fallu du temps pour émerger, et du pain frais à aller chercher.
Le téléphérique du Chenu est fermé, mais celui du Verdons est ouvert. Nous allons donc grimper à 2659m d’altitude.
C’est parti mon kiki !! Bye Bye la station, à tout à l’heure !
Oui ma Bichette ? Qu’est ce qu’il y a ma truffe ? Quand on vous dit qu’elle aime bien être dans les télécabines.
C’est chouette hein la montagne ?!
Petite photo de l’avant. Vous voyez la pointe dans les nuages, tout là bas au loin ? Et bien c’est là que notre petit véhicule nous emmène. Et si nous avons suffisamment la patate et que nos rhumes nous laissent un peu tranquilles et bien nous redescendrons à pied.
Petit coup d’oeil à gauche (pousse toi Bichette) sur le joli lac semi-artificiel et sur le golf top classe de la station.
J’aime bien le contraste du lac si bleu avec le sommet de la montagne enneigée.
Nous grimpons toujours, le câble de soutien s’incline de plus en plus, pour finalement entrer dans les nuages. La sensation est bizarre : l’air plus frais entre dans la cabine et les vestes polaires sont les bienvenues. La traversée d’un nuage est assez impressionnante, même si et je le sais c’est stupide, on se prend à penser “c’est où la sortie ?!”
Plus on monte et plus la verdure se transforme en caillasse. La température a baissé de plus de 5°. Pourtant nous croisons, et ça ça m’étonnera toujours, des adultes et des enfants, en petite sandales de villes, sans pull ou sans coupe vent, sans même un sac avec un minimum dedans.
OK le téléphérique est à deux pas, mais pour monter tout au sommet, il faut marcher sur des chemins caillouteux, très inclinés, et ventés. Sans faire du catastrophisme, je trouve ce genre de comportement aberrant !
Bon allez, je vous lâche un peu avec mon opinion sur mes concitoyens et je vais essayer de vous mettre une petite vidéo de ce que l’on voit à la pointe de la Vizelle. D’un côté de la montagne il y a la vallée de Courchevel-Le Praz, de l’autre celle de Méribel et encore après Méribel, de l’autre coté de la deuxième pointe, Val Thorens puis la vallée des Ménuires et St Martin de Belleville
J’ai trouvé un convertisseur vidéo pour pouvoir vous mettre le fichier en ligne mais j’ai utilisé une version de démonstration. Pas trop grave car le petit mot d’avertissement ne se voit pas trop mais quand même. Il faudrait que j’arrive à me rappeler la méthode que j’utilisais avant !
Là haut, il y a de la neige. Pas énormément mais de la neige. A la grande joie de Bichette comme vous pouvez le constater.
Elle a bien passé 10 mn à se rouler partout. Puis elle a remis ça au restaurant d’altitude, où il y avait une bonne couche d’au moins 5 cm.
Qui a dit que les Westies-Yétis ça n’existait pas ?! Notre exemplaire à nous se défoule joyeusement en faisant rigoler tous les touristes.
Merci Bichette de faire l’andouille si haut perchée ! “Clochette in the sky with demon” comme dirait Heavenly, autant fan que moi des Beattles.
Une petite photo du zhom pour Mimi et Papou.
Ce que c’est que les réminiscences du service militaire. Il nous avait encore ressorti ses bon vieux rangers sous prétexte que c’est le bonheur de la patoune de bipède pour la randonnée. Remarquez, vu la caillasse et la neige, ce n’est pas moi qui irait le contredire.
Le téléphérique qui allait directement à la pointe de la Saulire (2738m) était fermé pour entretien, mais il était possible d’y aller à pied. D’après les gens que nous croisions, la vision là haut était fantastique et vallait le détour. Nous sommes là pour grimper alors, go, en avant la compagnie.
Du petit rocher d’Heavenly au premier restaurant il y avait une pente puis un grand escalier d’une vingtaine de marches en rondins, soit 40m de dénivellé. Au pied de ce restaurant, les télécabines qui descendent vers Méribel, et la partie de neige de Bichette suivie des éternuements de cette dernière. Heureusement elle sêche vite et est assez endurante, pas de rhume canin à l’horizon. Là je suis assise au restaurant et le petit zhom bleu qui monte la montagne jusqu’au beau point de vue c’est Heavy. Il en est redescendu bien vite car un gros nuage et une panne de batterie de son APN empêchaient les clichés. Nous sommes donc remontés 40m plus haut avec le mien et j’ai sagement attendu le photographe sur un banc, mon vertige empêchant l’approche de l’apique.
Petit jeu proposé par le chéri : Bichette et Clochette sont là, quelque part sous le nuage. Le premier qui les trouve a gagné une petite bouteille de liqueur de violettes hi hi hi. Z’êtes pas près de la boire c’est moi qui vous le dit !
Le temps se dégage un peu et voilà l’apique en question. Brrrrrr ben moi je n’y serais pas allée !
Et une ch’tite photo de Méribel vue d’en haut.
13h, il est temps de casser une petite graine. Nous sortons nos sandwichs. Le temps de les avaler et de faire une petite pause bien méritée, nous prenons un bon coup de soleil sur le nez. J’avais oublié d’enlever mon collier et du coup j’ai la marque de la chaine sur mon décolleté. Au dessus de nous, nous entendons la fonte de la neige sur le toit du chalet-restaurant, ça goutte de partout.
Bichette comme à son habitude ne perd pas le nord et essaye de me taxer mon jambon-beurre alors que je lui ai emmené des biscuits au gibier et sa gourde d’eau. Crétin de chien !
Bon allez, fini la rigolade, en voiture Simone, on redescend. Nous prendrons le téléphérique jusqu’au Haut du Verdons et puis peut être redescendre à Courchevel à pied. La randonnée est parait il classée “verte” donc très facile, ce qui tombe bien pour une remise en jambes vu que nous ne faisons pas de sport à l’année.
Hein, quoi ?? Ah oui, photo pour les Grapini. Bichette, regarde l’objectif nom d’un chien et ne prends pas ton air cabotin pour une fois s’il te plait !
Raaaaa flûte alors ! Un gros nuage se ramène. Mince alors on est en plein dedans, c’est pour où la suite …. On en voit plus rien du tout.
Le restaurant et le télécabine vers Méribel sont quasi totalement masqués.
Heureusement le vent pousse les nuages et nous pouvons reprendre la route. N’empêche que ça fait tout drôle.
Il va falloir patienter pour avoir la descente boisée sur un autre post.
Il pleut encore et toujours…….
Nous avons du attendre tard l’après midi pour pouvoir consulter le médecin généraliste local et l’entendre nous dire grosse rhinopharyngite et petite sinusite pour Heavenly et grosse sinusite pour moi. Résultat nous partageons aussi les antibiotiques en amoureux. Il parait que c’est la pression de l’altitude qui fait dégénérer les petits rhumes.
Du coup a 17h et par un temps pourri (même si moins nuageux qu’hier), il ne reste pas beaucoup d’activités possibles.
On ne peut pas encore aller a la piscine avec nos rhumes, nous sommes donc allés a la patinoire.
Elle fait 30x60m et est très sympa.
Si Heavy a déjà fait du patin a glace, avec un copain qui n’était rien de moins que le gardien de but de l’équipe de France de hockey sur glace, je n’ai fait moi que du bon vieux patin a 4 roulettes bien reparties aux 4 coins du patin.
J’ai comme une grosse trouille de me patafioller ! Mais en même temps, ça va faire un an et demi que je le tanne pour qu’il m’y emmène !
La pensée du jour « NON non non, je ne me gamellerais pas NA ! »
Ça commence fort, les patins sont beaucoup plus lourds que mes chaussures de randonnées qui sont coquées. J’ai l’impression d’avoir le pied et la cheville dans un étau.
« allez viens ma puce, lève toi et marche » hé ho Courchevel ce n’est pas Lourdes ! Comment veux tu que je marche avec ce truc là aux pieds ?!
Péniblement, j’avance comme un bébé qui essaye d’apprendre à marcher vers la piste. Je suis verte, des enfants de 5 ans marchent nettement mieux que moi, et Heavy est mort de rire !
Quoi ?! Hein ?! Mettre les patins là dessus, ça va pas nan ?! Je vais me prendre une pelle ! Vas y d’abord et viens me chercher s’il te plait …. Toi tu sais tenir debout.
Le sourire aux lèvres, mon chevalier patinant s’exécute et vient chercher sa princesse aux gros sabots.
ça gliiiiiiisse ! Au secouuuuuurs !!!!! Mais siiiiiiiiiii ça gliiiiiiiiiiiiisse ! Rigole pas !
Rappelle toi les cours de patins à roulettes que te donnait ta soeur, ma Clochette. On glisse le pied droit, on glisse le pied gauuuuuche …Aaaahhh pas se pencher en arrière, surtout pas !!!!
La rambarde, j’veux la rambarde ! Viiiiite !
Pffffff ….. J’ai failli me prendre une grosse gamelle. Heavy est gentil tout plein, il va au petit pas pour me laisser essayer de me tenir debout
Grrr j’viens de me faire doubler par un nain de 5 ans ! Bande de peaux de vache d’estive ! Pouvez pas respecter les vieux nan ?!
Bon, le patinage, ça rentre ….. reste à se teniiiiir debouuuuuut, penche toi clochette, penche toi viiiiiiite ……re Pfffffffffffff !
C’est quoi ce machin avec un bébé dessus qui vient de me griller dans le virage ?! Une quoi ?! Patiluge ??? J’veux ça !!!!
Heavy ajoute en riant « c’est réservé aux moins de 8 ans »
Et alors, parce qu’on est adulte on a le droit de se vautrer comme une grosse biiiiip sur la glace ?! C’est quoi c’est débilités ?! J’ai 8 ans d’âge mental, moi, donc j’ai le droit à ma patiluge !
Non ?! Comment ça Non ! Mais si !
Pouce, fatiguée !!! Va t’éclater à faire des tours à ta vitesse, moi je t’attends sur le banc 3 minutes s’te plait. Tu pourras me reprendre au passage ?!
J’suis dégoûtée, Heavy tient droit LUI, il ne se vautre pas LUI, il ne ressemble pas à un truc informe sur la glace LUI !
Bon d’accord ce n’est que mon premier cours de patin, mais quand même !
Au milieu de la piste, au charmante jeune fille enchaine les arabesques et tandis que 2 accros de la vitesses, patins de hockey aux pieds, y vont franco sur le tour de piste.
Nous continuons à tourner, doucement, … « Poussez vous, c’est ma première fois …. plaaaace s’ious plait ! »
« Dis Heavy, quand est ce qu’on se redresse et qu’on ne ressemble plus à un pingoin ?! »
« Ben, quand tu te sents en confiance, hop, ça vient tout seul »
« Tu plaisantes là ?! »
« Non »
« Mais il n’y pas une technique, un truc à apprendre, à travailler »
« Si….Patine, ça va rentrer… ne te redresse pas brusquement et soit penchée légèrement en avant »
(Mais pourquoi ai-je envie de l’envoyer dans la barrière là ?!)
Voyons le bon côté des choses, je n’avais jamais mis les pieds dans des patins à glace et je n’ai pas les jambes arquées comme beaucoup, mes lames sont bien droites. Je commence à prendre un peu de vitesse, et depuis près de 45 minutes que nous patinons, je ne me suis pas étalée une seule foi même si ce n’est pas passé loin.
Heavy me dit gentiment : « je suis fière de toi ! allez, un dernier tour sans tenir la barrière et on sort »
Youppi ! J’ai fait mon tour sans tenir la barrière ! … Mais je tiens toujours la main de mon chéri. Et puis y’a plein de monde devant la sortie, poussez vous je ne sais pas freineeeeeer !
Mince alors personne ne se pousse, bon ben on repart pour un tour.
Allez, ce coup ci, je lâche la main d’Heavy ! Si ! Et sans gamelle !
Naaaaan, ne t’éloignes pas, reste là s’il te plait !!!!! Pas loin, pas bouger, pas me quitter !
Héééé j’ai fait mon tour et j’ai réussi à lâcher la main d’Heavy presque tout le tour
Aaaaah, pas tomber, pas tomber, PAS TOMBEEEEERR ! Pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff
J’ai un peu mal aux jambes en sortant et les patins me semblent encore plus lourds qu’en arrivant.
Heavy me signale que ça va me faire tout bizarre de remettre des chaussures. Effectivement, j’ai l’impression de flotter dans ma chaussure de randonnée, et j’ai comme une envie de glisser sur le lino au lieux de marcher. L’impression se calme au bout de 10 mètres.
J’ai mon premier patin, j’ai mon premier patin, j’ai mon premier patiiiiiin !!!!!
Le temps n’étant pas a la noce nous avons décide de nous remonter le moral en allant au petit Restau « le passage » juste au pied de l’hôtel.
Nous prenons une tartelette arrosée d’un petit vin blanc léger de Savoie. On ne va pas se laisser démonter par ce temps pourri !
Notre plat est beau et bon. La soirée commence bien.
Elle ne finira pas de même. Il y a dans le Restaurant une très grande tablée qui se croit chez elle et ne fait pas attention aux touristes de passage comme nous. Ça s’apostrophe a travers la salle, ça ouvre la porte de secours pour causer a quelqu’un de connaissance sans la faire rentrer alors qu’il fait a peine 10 degrés dehors et que nous sommes en courant d’air, adultes et enfants passent et repassent comme un troupeau d’éléphants en bousculant la chaise d’Heavy plusieurs fois et quasi sans excuse.
Le comble est atteint lorsque une gamine haute comme 3 pommes s’accroche a notre table pour lorgner le contenu de nos assiettes pendant que 4 copines plus âgées en font autant a 1m de nous.
J’en ai marre ! Je refuse d’attendre le dessert ! L’addition et on rentre non sans avoir dit notre façon de penser aux enfants suffisamment fort pour qu’un des adultes visiblement sourds ou apathiques m’entendent et s’être plaint au patron.
Celui ci a cette réponse surprenante : « Je suis désole, il vous faudra revenir un jour ou les enfants ne seront pas la »
Mais on est ou la ?! On aime les enfants mais quand on en a a soit ou en charge on les éduque et on les surveille b&&&&r&&&l !!!!!
Heavenly est déçu de sa soirée en amoureux, on le serait a moins. Et moi sur les nerfs
Subir des crétins jusqu’en vacances faut le faire.
Vivement que le beau temps revienne, histoire qu’ils aillent se fatiguer en randonnées, la montagne est vaste ….
Depuis que nous sommes arrivés il pleut sans discontinuer.
Nos rhumes se sont amplifiés avec l’altitude, mais comme on ne veut pas rester enfermés et entre deux siestes réparatrices et un peu fiévreuses, nous avons choisis de vous présenter notre station d’accueil : Courchevel 1850.
Quelques petites indications trouvée dans les dépliants touristiques locaux : La station de Courchevel a été construite en 1946, dans la vallée de Saint Bon, sur une décision du Département de la Savoie. Le but étant de développer l’économie touristique dans la région. Consacrée à la base uniquement au ski, la construction de Courchevel est orientée sur l’urbanisme. Elle préfigure les domaine des 3 vallées qui est maintenant internationalement connu et parait-il ZE plus grand domaine skiable au monde.
Priorité étant donnée au ski, les bâtiments d’habitation seront donc construits au ras des pistes. Il faut pouvoir garantir un manteau neigeux stable, durable, et un ensoleillement maximum. Afin de mieux gérer la neige, les deux architectes concepteurs principaux de la station (Maurice Michaud et Laurent Chappuis) construisent des toits à une seule pente, et rajoutent de grandes baies vitrées orientées au sud ainsi que des balcons. Belles vues et soleil au maximum.
Le succès venant très rapidement, il suscite la densification de la station. Dans les années 80, les constructions plus typiques de chalet de montagne reviennent au galop et il ne reste que peu d’exemples des bâtiments des années 50. La chapelle Notre Dame de l’Asomption (1953-55) en est un.
Nous aurions bien aimé vous photographier le corps du bâtiment, mais il est caché dans les épicéas et nos photos étaient très difficiles à prendre.
Pas moyen non plus d’avoir suffisamment de recul pour prendre le clocher en entier et pour aller vers le corps de l’église il faut faire le tour du rocher. Alors voilà, on vous l’a pris d’un peu plus loin. Pas trop déçu j’espère !
A Courchevel tout est orienté pour que le touriste puisse avoir tout au pied du chalet : pistes, remontées mécaniques, commerces, services, parking couverts …. Pourtant la station a conservé un charme certain en étant implantée dans un environnement boisé.
Au pied du forum, le petit centre commercial au dessus de la patinoire, et au pied des pistes, une petite vue de la rue qui mène à notre hôtel-chalet.
On fait un petit tour sur sa gauche et on peut voir la façade très stylée d’un hôtel.
Bon d’accord, ça fait très “attrape touriste” mais je vous assure que c’est vraiment joli à regarder. Et puis sur un fond de montagne que vous ne pouvez pas voir car mon appareil ne fait pas de vision panoramique c’est encore plus chouette.
On continue à tourner et on se trouve vraiment au ras des remontes pentes.
Celui que vous voyez à gauche emmène les bulles à la première étape de la grimpette, en haut du Verdons à près de 2078m d’altitude.
Si la météo décide de nous lâcher un peu les chaussures de marche, on montera là haut s’aérer les neurones et faire de belles photos.
Dans le genre chalet typiquement montagnard, on ne peut pas faire mieux que celui de l’office du tourisme. Imposant, joli, il trône sur la place principale de la station.
Un petit plan plus large du haut de la station. Si l a météo le permet, on fera une photo “de haut".
C’est la seconde année que nous prenons des bulles. Si Heavenly n’a pas le vertige, le mien a dû s’arranger et logiquement je devrais monter plus rapidement dans ces petits engins. Bichette, quand à elle, s’en fiche totalement de tout ça tant qu’elle peut voir une vache en bas. Là elle va être déçue, rien que des bipèdes à l’horizon !
La montagne, c’est le plaisir des yeux, même quand il fait moche. Le spectacle des nuages accrochés sur les cimes est magnifique …….. Surtout quand on a un bon parapluie et un bon coupe vent ! LOL
Heavenly adorant faire des photos de panorama, il s’est un peu lâché sur l’appareil photo numérique. Il fait à peine 12°, les nez coulent, mais l’air et pur et la vision de ce qui nous entoure n’a pas de comparaison.
D’accord il ne fait pas chaud, mais en regardant encore plus haut, à près de 3000m d’altitude, il y a de la neige .
Vous croyez qu’il en restera encore un peu quand nous entamerons notre ascension ?! Ce serait sympathique non ?! Bon d’accord, si on doit faire de la randonnée en doudoune, ça perd tout son charme. Quoi que …..
Allez, histoire de se consoler du temps pas terrible et de nos nez bouchés, une petite photo de la braderie des commerçants où un petit groupe de jazz animait, parfois courageusement sous les ondées, la journée.
En dehors des gouttes, les tarifs des produits, même bradés, nous ont fait peur. Comme dit Heavenly, Courchevel c’est un peu comme St Tropez sur la côté d’azur. Sortez les portefeuilles en croco, et les gros 4×4 ! Il y a quand même une bijouterie qui vend du Boucheron et du Mauboussin ! Et juste en face une boutique de vêtement en cuir dont une simple veste me coûterait un mois de salaire.
Il va falloir attendre mercredi pour pouvoir voir l’étal de la coopérative de produits régionaux s’installer au pied du téléphérique. Moins cher, et bien plus intéressant à nos yeux que des bouchons de carafes.
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