Ce week-end nous avons ressorti les affaires de Bichette pour en faire le tri et préparer un petit coin douillet pour que Gizmo se sente au mieux à son arrivée chez nous.
Ce fut dur. J’ai tourné, reculé ce moment le plus possible, et ai pris le taureau par les cornes ou plutôt le westie par la queue. J’ai tout attrapé et ai remonté tous les sacs.
Heavenly a ressorti les sacs tous neufs de croquettes que nous avions achetés la veille du décès de Bichette et qui étaient restés, non ouverts, dans un petit coin bien sec au sous-sol.
Pas de chance, ils allaient jusqu’à mai et juillet 2012. Gizmo sera encore à la croquette junior et ne pourra pas les utiliser avant la péremption.
Nous avons donc pris les sacs et un des coussins de Bichette que nous n’arrivons plus à garder devant les yeux et avons emmené le tout au refuge pour animaux le plus proche de chez nous où nous avons été accueillis des plus chaleureusement pas tous les poilus pensionnaires. J’en suis ressortie avec un sentiment de culpabilité monstre de savoir que nous prenions un chiot alors que tous ces gentils poilus ne demandaient qu’à être adoptés. Ce sentiment ne m’a pas quitté jusqu’à présent.
Nous avons ressorti quelques jouets de Bichette, suffisamment solides pour les petites dents de Gizmo, et qui pourront l’amuser en plus des siens. Le reste attendra qu’il grandisse et qu’on voit comment il joue, ce qu’il préfère.
Tout avait été lavé et bien protégé mais j’ai redonné un coup de propre. C’est mieux.
Bichette avait deux coussins dans sa bannette. Nous avons donné le orange, avons gardé le rouge mais mis au fond du panier. Elle aimait le rouge. Nous n’arrivons pas à le voir, mais pas non plus à le donner. Un beau coussin bleu est donc arrivé sur le rouge. Ce sera aussi moelleux que pour elle, mais ce sera autrement. Rien que pour lui.
Le petit coin a été installé dans les larmes même pas contenues. Mais c’est curieux car depuis qu’il a été installé, c’est comme si nous avions retrouvé quelque chose que nous avions perdu, quelque chose qui nous manquait vraiment. Nous nous sentons comme …. apaisés,…. oui c’est ça.
Vivement qu’il arrive, que les rires sur les bêtises de peluche reviennent dans la maison. Ça nous manque tellement ! Et tant pis pour tous ceux qui ne comprennent pas que l’on puisse s’attacher autant à un animal !!
Commentaires récents