Ce soir nous avons regardé un très très bon film sur la TNT. Très bon mais très « cru » si je peux m’exprimer ainsi.
The Patriot est un excellent film historique. Non seulement il réunit de très bon acteurs (Mel Gibson en premier) mais surtout il a le mérite de montrer via la vie d’un veuf, père de 7 enfants, la réalité de la guerre d’indépendance en Amérique.
Tout conflit est sordide de part le nombre de morts. Mais la guerre d’indépendance a vu également commises des exactions horribles de la part de l’armée britannique.
Ce qui m’a le plus choquée dans ce film n’est pas le volume d’hémoglobine versé. On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs, et à l’époque, on ne faisait pas dans la finesse. Que ceux qui n’en sont pas convaincus s’offrent la lecture des récits de campagne de médecins militaires … avec une bassine sur vos genoux, ça peut servir !
Non, ce qui m’a le plus gênée est le côté « guerre en dentelle ». Les officiers laissent les sans grade se faire massacrer dans des configurations plus stupides les unes que les autres.
Faire avancer une escouade complète, en ligne, sur un terrain totalement découvert, bras dessus bras dessous histoire de tenir la ligne, alors qu’en face on donne le canon et que l’escouade adverse qui avance tout aussi stupidement a chargé les mousquets et va sans nul doute appuyer sur la détente, ça ça me dépasse !
Ce n’est pas de la guerre, c’est de la boucherie ! Les soldats ne sont que de la chair à canon !
Alors bien sûr vous trouverez toujours des gens pour vous dire en critiquant « c’est bourré de clichés sur les bons sentiments nationalistes et paternalistes »
Ouai ! Et alors ! Essayez donc de vous replacer dans le contexte, mettez vous à la place de ce père qui voit ses fils se faire massacrer et qui voit des étranger détruire son pays, limite la bave aux lèvres et on verra si vous ne prendrez pas les armes !
Aucune nation ne s’est construite sans la souffrance. (relisez l’histoire de Charlemagne si si)
Bref,regardez le et n’oubliez pas les mouchoirs
Celle-là aussi je n’ai pas resisté à l’envie de vous la montrer.
Je crois que pour vous décrire le « calvaire » que nous vivons chaque matin avec Miss Truffe lorsque nous lui présentons sa laisse, le plus simple est de vous montrer une photo.
Depuis quelques jours, je me suis plongée dans l’autobiographie de Philippe Gildas.
Vous suivez toujours ?
Dans une des salles du donjon, une magnifique maquette vous montre l’ensemble. Les archéologues, historiens et personnels ayant travaillé à la reconstruction et à la préservation des bâtiments vous présentent l’ouvrage muni de ses toitures disparues. Mais attention, ce n’est qu’une proposition basée sur l’expérience de monuments de l’époque. Il n’y a aucune preuve qu’elles étaient réellement comme ça.
permet de voir comment était organisé l’intérieur puisque tout a été détruit en 1790. (c’est fou ce qu’on s’est cru obligé de casser à cette époque !)
Donc, disais-je, pendant que le chéri va se bousiller les rotules pour aller vous prendre une maaaagnifique photo du panorama local depuis le toit à 36m de haut …. mon vertige et moi allons visiter une salle sur le côté du donjon, où se trouve exposé un exemplaire des fameuses cages en bois, petite chose qu’affectionnait tant Louis XI parait il !
Faites d’un treilli de bois recouvert de métal, cette petite chose ne mesurait, pour les plus grandes, que 2m maximum de côté. De fait, on ne pouvait y tenir que assis ou couché. Comble du comble, cette geole avait des WC intégrés et un passe plat. On peut être garde chiourme et avoir le sens de l’hygiène semble-t-il !
Bien plus bas, dans les fonds du martelets, on peut visiter le cachot de
En sortant de la cellule, on contineu vers le bas et on passe par la carrière. Puis on remonte, à l’autre bout du tunnel. Si on tourne la tête sur la droite, une inscription dans la pierre fait réfléchir au sort des malheureux qui ont été emprisonnés ici.
Vraiment pas très grand, mais apaisant, sympathique … même sous la pluie 
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