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charenteSC’est ainsi que les guides de l’office du toursime nous présentent le lieu.

Mais revenons au début. Les Charentes c’est où ?
Coincées entre Vendée, Deux Sèvres, Vienne, Haute Vienne, Dordogne et Gironde, les Charentes bénéficient à la fois de l’air iodé de l’Océan Atlantique, du climat doux de la côte aquitaine et de son soleil, et de l’agréable nature de l’intérieur des terres.

La Charente Martime est découpée en deux « provinces » : la Saintonge au Sud et l’Aunis au nord.

Jusqu’à la fin du IXè siècle, la région voit plusieurs populations habiter son sol, où venir l’occuper : les vandals, les wisigoths …. puis elle revient au duché d’Aquitaine.
Au Xè siècle, l’Aunis est séparé de la Saintonge. L’Aunis est alors délimité au nord par la Sèvre Niortaise, à l’Est par Les deux Sèvres (bien au delà des limites actuelles du département 17 !), à l’Ouest par l’Océan Atlantique et au Sud par le cours de la Charente et de la Boutonne. Il dépendra alors de l’autorité des Comtes de Poitier.

C’est à peu près à cette époque que des moines s’intallent dans le marais et entreprennent de l’assêcher. Sur toute cette période, je vous recommande fortement de passer à Coulon la capitale de la venise verte, et de faire une halte à la maison du marais poitevin (ou maison du marais humide). Là vous y trouverez l’histoire de cet assêchement via un diorama très très bien fait. 30 minutes pour tout comprendre !

Les Bénédictins et Cisterciens n’ont pas grand mal à récupérer les terres puisque peu exploitables en l’état.
Sur les terres assêchées, poussent alors des vignes. Le sel est la deuxième ressource du pays d’Aunis.
Sur les terres déboisées poussent des champs de colza, blé, avoine, orge,
Jusqu’au XIIIè siècle l’Aunis prospère allègrement. De nombreuses églises édifices ou romans sont construits.

Il fallait s’y attendre : la guerre de 100 ans passe par là et laisse la province épuisée. Des épidémies (peste entre autres) en rajoute une couche mais les habitants la remettent d’aplomb.

Comme si ça ne suffisait pas, les guerres de religions du XVIè siècle dévastent la province pourtant reconstruite. La Rochelle y devient la capitale du protestantisme en 1568 et la guerre civile fait rage. Malgré l’édit de Nantes de 1598, il y a aura quand même près de 66 ans d’affrontements entre catholiques et protestants.
L’armée royale marche sur la Charente maritime et finit par prendre La Rochelle en 1621.

Lorsque tout cela se calme, le phyloxéra vient de nouveau assombrir l’économie de la province qui avait pourtant repris. Les vignes sont dévastées et elles cedent alors la place à fermes laitières. Puis des productions de lin, de chanvre et de céréales.
Les terres des anciens marais sont gorgées d’alluvions et sont donc fertiles. Dans la partie « marais humide », les crues d’hiver viennent chaque année déposer leur lot d’engrais naturel.

Durant tout ce labs de temps, le territoire français se morcelle différement, se recompose autrement, et l’Aunis se réduit. Mais le coeur demeure le même.

Pendant la guerre de 1940, le département souffre beaucoup. La poche de replis allemand de La Rochelle est l’une des dernières à tomber.

Comme toujours, après guerre, le pays d’Aunis se relève et les cultures reprennent de la vigueur : colza, maïs…
D’autres cultures viennent s’ajouter : les mojhettes (haricots blancs), on élève des escargots (hmmm les cagouilles !!!  c’est de l’héliculture il parait), des lapins,
Pendant un long moment il y a eu aussi les civelles et anguilles mais si il y en avait un peu partout, il y en a surtout maintenant dans la Sèvre Niortaires. Les élevages du marais lui même ont disparu …. Mais ça, on en parlera quand j’aborderai notre visite dans le marais !

A aujourd’hui, l’Aunis s’étend de la Sèvre Niortaise au nord, au limite du département à l’Est, un peu un dessous de Surgères et Aigrefeuilles d’Aunis au sud et parallèle à la Boutonne et à la Charente, et à une ligne Charron – La Jarrie à l’ouest.
Le pays compte autour de 52000 habitants (2005)

Prochains sujets : Surgères, Marans : son clocher et ses poules, A table ! :  les bons petits produits aunissiens,  ballade en plate dans le marais, petite excursions chez nos voisins vendéens (Fontenay le Comte, Maillezais, Mervent Vouvant) et si vous êtes sages, on ira se ballader à La Rochelle.

Le programme vous convient-il ?

DSCN4130Vous suivez toujours ?
Remettez vos capuches et fermez votre ciré. La pluie s’est renforcée. Elle tombe droit mais plus drue que tout à l’heure. Saleté de temps ! Bof, allez on ne fait pas la tête, c’est notre week end en amoureux, on protège l’appareil photo et direction THE donjon !

Construit au Xiè siècle par le Comte d’Anjou Fouques de Nerra, il servira de forteresse (et quelle forteresse !) jusqu’au XVè siècle.
Louis XI le transformera en prison et y fera du reste « séjourner » bien du monde, y compris parmis ses proches conseillers.

Quand vous arriver vers le donjon, vous emruntez une allez bien aménagée qui offre un magnifique point de vue sur l’édifice. Vous ne trouvez pas qu’il est vraiment imposant ?! Je vous assure que en vrai c’est encore plus massif !
Tant que vous y êtes, juste avant d’arriver au donjon, tourner la tête sur votre gauche. La seconde guerre mondiale est pasée par là en laissant d’amères souvenirs : les puits d’aération du blokaus souterrain.
Toujours sur la gauche se trouve un jardin aménagé d’où vous pourrez avoir une belle vue en contre-plongée sur le bâtiment.

En se trouvant au pied de tout ça, on se dit que cela devait être bien dissuasif. Honnêtement, il fallait vraiment le vouloir pour essayer de prendre ce truc d’assault avec les « petits » moyens de l’époque !

A l’intérieur de l’enceinte, il y a en fait plusieurs bâtiments 

  •  le donjon lui même de 36m de haut. Si vous aimez les marches, vous allez être ravis ! Les subventions ayant été plus que correctes, elles ont permis d’installer un bel escalier métallique dans le donjon, qui permet d’aller à son sommet. Souffrant d’un vertige prononcé et ne pouvant pas utiliser d’ecaliers ajourés, j’ai gentiment attendu Heavy en bas (sous la flotte !). En contrebas du donjon, il y a le garde-manger, le cellier et les cuisines. Et puis surtout une autre salle où est conservé un exemplaire de la cage de bois. Je vous en reparle plus bas. Bien évidemment depuis le temps et avec les évènement successifs, il ne reste plus rien des planchers
  • Le martelet : une tour de 27m de haut. Le toit de cette tour est accessible et il y a du reste des bombardes dessus. Le batîment abritait des cachots sur 4 étages. Il est visitables jusque dans ses fonds. Encore des marches … et des escaliers en colimaçon très étroits (mon cauchemard) ! Si vous allez dans la cellule du duc de Milan Sforza, n’oubliez pas de désactiver le flash de votre appareil photo. La cellule est peinte et il faut préserver les pigments.
  • Dans les fonds du martelets, après les dernières cellules, il y a une carrière d’où l’on extrayait les pierres pour les remparts de la forteresse. C’est visitable aussi. Et en passant par le réseau souterrain vous pouvez rejoindre la cour du donjon…. avec un petit peu mal aux pattes quand on a comme moi pas d’entrainement physique mais c’est bien sympathique quand même.
  • un petit jardin médiéval au pied du donjon.

Comptez une heure pour la visite, C’est le temps minimum pour de bons marcheurs. Un peu plus bien entendu si vous avez besoin de pauses entre les escaliers !

DSCN4170Dans une des salles du donjon, une magnifique maquette vous montre l’ensemble. Les archéologues,  historiens et personnels ayant travaillé à la reconstruction et à la préservation des bâtiments vous présentent l’ouvrage muni de ses toitures disparues. Mais attention, ce n’est qu’une proposition basée sur l’expérience de monuments de l’époque. Il n’y a aucune preuve qu’elles étaient réellement comme ça.
La maquette est également présentée sous la forme d’un écorché du donjon. Ceci IMG_4008permet de voir comment était organisé l’intérieur puisque tout a été détruit en 1790. (c’est fou ce qu’on s’est cru obligé de casser à cette époque !)
Les salles des gardes, les appartements, et à l’étage, la chappelle avec la seule chose qui y subsiste encore de nos jours : l’autel en un seul bloc de pierre.

Là c’est une photo de l’intérieur du bâtiment : c’est haut hein ?!

IMG_4042Donc, disais-je, pendant que le chéri va se bousiller  les rotules pour aller vous prendre une maaaagnifique photo du panorama local depuis le toit à 36m de haut …. mon vertige et moi allons visiter une salle sur le côté du donjon, où se trouve exposé un exemplaire des fameuses cages en bois, petite chose qu’affectionnait tant Louis XI parait il !

Au passage, admirez la toiture de l’église dont je vous ai parlé dans les artiles précédents. Etranges  ces 4 « clochers » ?!

Revenons en à notre fameuse cage en bois.
DSCN4161Faites d’un treilli de bois recouvert de métal, cette petite chose ne mesurait, pour les plus grandes, que 2m maximum de côté. De  fait, on ne pouvait y tenir que assis ou couché. Comble du comble, cette geole avait des WC intégrés et un passe plat. On peut être garde chiourme et avoir le sens de l’hygiène semble-t-il !

 

DSCN4142Bien plus bas, dans les fonds du martelets, on peut visiter le cachot de Ludovic Sforza, le duc de Milan. Le contexte politique de l’époque avec la guerre d’Italie fait que le duc finit par être pris par les Français et être incarcéré à Loches où il décèdera après des années d’emprisonnement. Zforza a un gros penchant pour l’art.
Sa cellule est peinte sur tous les murs  (interdiction d’utiliser le flash!) on peut y lire « celui qui n’est pas content ». Les pigments que vous voyez sur la photos sont d’époque et sont vraiment remarquablement conservés.

DSCN4149En sortant de la cellule, on contineu vers le bas et on passe par la carrière. Puis on remonte, à l’autre bout du tunnel. Si on tourne la tête sur la droite, une inscription dans la pierre fait réfléchir au sort des malheureux qui ont été emprisonnés ici.

Allez, comme vous avez été sages et surtout que vous avez bien crapahuté avec toutes ces marches nous allons terminé sur une note un peu plus gaie en passant par le petit jardin médiéval qui se trouve au pied du donjon.

IMG_4005Vraiment pas très grand, mais apaisant, sympathique … même sous la pluie :lol:

 

 

Et puis pour compléter ce petit exposé touristique, je vous propose quelques liens  :

http://www.itinerairesbis.com/choix_monde/europe/chateaux/loches.htm

http://www.37-online.net/chateaux/loches.php

http://www.ville-loches.fr/histoire/sites.php

http://pascale.olivaux.free.fr/Histoire/Pages/Loches.htm

Vous êtes prêts ? Vous avez mis de l’huile là où il faut ?? Alors hop, c’est parti mon kiki !

Ce qui impressionne quand on arrive à Loches, aux abords du château, c’est la masse grise qu’il représente.
Regardez les photos aériennes sur Wikipédia, vous comprendrez ce que je veux dire.

Comme toute bâtisse du moyen âge, la première chose qui a été construite a été un donjon forteresse, sur le plus haut point de la région. Normale qu’elle ait été édifiée, car à l’époque, les comtes de Blois et d’Anjou n’étaient pas les meilleurs amis du monde.
Foulques Nerra, l’Angevin, fit construire ce énorme donjon qui était en fait une partie du dispositif militaire destiné à enclaver Tours.
Le donjon de Guillaume le conquérant à Falaise était déjà impressionnant mais celui ci l’est encore plus car le donjon seul fait 36m de haut !
D’après la petite dame de la billetterie c’est le plus haut construit.

Au fil des siècles, Loches est prise, reprise, donnée, bref change de mains au fil des guerres et des alliances avant d’arriver au XVIè siècle dans le domaine royale français. En plein essort sous François Ier, elle devient prison royale au XVIIIè siècle puis prison révolutionnaire (bien remplie à ce qu’il parait !)

Son plus célèbre « pensionnaire », fut en 1468, le cardinal Jean de La Balue, aumonier du roi Louis XI, puis ministre des finances et secrétaires d’état.
Le problème est que ce monsieur a, semble-t-il eu la mauvaise idée de comploter avec Charles le Téméraire contre son bon cousin Louis ! Prénitence = 11 ans de cachot !

 DSCN4091 Pour garer votre voiture, 2 parkings sont à votre disposition au pied des remparts de la partie haute de la  ville, la partie médiévale.

Passant la Porte Royale, vous avancez dans la cité médiévale dont le cachet est magnifique. Ne montez pas directement au donjon. Faites le tour par la gauche, c’est tout aussi intéressant (et surtout si vous êtes comme moi un sportif du dimanche vos jambes ne vous aideront pas à finir la visite !)

Allez donc voir le logis royal. Ce bâtiment renaissance fut la résidence de la dynastie des Valois.
puis la collégiale St ours avec ses 4 toits en pointe, puis le donjon.

Aujourd’hui étant pris par le temps et la météo car nous avions rendez vous à 18h au gite, nous n’avons pas eu le temps de faire l’ensemble. La guide nous avait dit qu’il faut bien compter 1h de visite pour le donjon et la même chose pour le logis royal.
Petite précision, écoutez bien la guide car elle nous avait dit que étant samedi, notre billet était valable également pour revenir dimanche si cela nous le disait. Je ne saurais pas vous dire si c’était la bonté de la saison ou si c’est régulier le week end.

DSCN4093 Bref, passez la porte royale et entrée dans la citée.
Une plaque commémorative rappelle que c’est à Loches qu’en 1429, Jeanne d’Arc, sur l’ordre de ses voix, affirme pouvoir conduire sûrement le Dauphin à Reims pour y recevoir le sacre et le supplie d’y aller.

Prenez la petite rue sur votre gauche, passez devant la maison du peintre.
Le logis royale est sur votre gauche. Comme je l’ai dit, nous avons manqué de temps. Nous sommes donc directement allés à la collégiale St Ours édifiée au Xè siècle.
Vous verrez nettement mieux à quoi elle ressemble extérieurement, avec ses 4 clochers en pointe, du haut du donjon
Il parait que sa construction a été demandée par le Comte d’Anjou pour abriter une relique : la ceinture de la vierge.

DSCN4098 A l’entrée de l’église, le tympa, au  dessus de la porte est magnifique. Levez la tête pour l’admirer. Il a de plus conservé la peinture en polychromie de l’époque, chose que l’on voit rarement de nos jours. Hé oui messieurs dames ! Pour ceux qui l’ignorent encore, les églises n’ont pas toujours été d’une blancheur immaculée ! Au moyen âges, elles étaient peintes et avec des couleurs vivent en plus !
A l’intérieur de l’église, certaines arches portent encore des traces de cette polychromie.

DSCN4101 N’étant pas très douée en photos à la base, étant d’une cruchitude pas possible avec mon APN, je me suis battue avec le flash pour essayer de prendre des photos de l’intérieur de l’église qui vous auraient été sympathiques à voir.
Je préfère donc que vous alliez voir les belles photos prises dans les sites dont j’ai mis le lien plus haut. En plus elles sont « pro » elles et rendent mieux compte de ce que je veux vou montrer. Les vitraux sont magnifiques, le maître autel, superbe. Là l’effet ne rend pas très bien. C’est avec le flash. Sans j’ai bien l’effet enluminé escompté mais malheureusement il n’y a pas assez de luminosité pour que mon APN fasse la mise au point. Du coup la photo est floue. Je ne peux donc pas décemment vous la montrer.

DSCN4107 Cette église abrite le tombeau d’Agnès Sorel (1425-1450), “Dame de Beauté”, et Maîtresse officielle de Charles VII.

 Joli hein ?

De près c’est encore plus beau  regardez :

DSCN4109

 

 

Heavy ayant eu pour ses 4… ..heuuu … pour son anniversaire un coffret cadeaux “gites et chambres d’hôtes”, il a eu la tâche de choisir où nous irions passer un petit week-end en amoureux pour nous ressourcer.

3 endroits le tentaient, nous avons finalement choisi « Le Clos Saint Joseph » en Indre et surtout dans le Parc Naturel de la Brenne, magnifique réserve ornithologique et naturelle.

Le Parc de la Brenne où est-ce ? :
Là ! Entre Châtelleraut et Châteauroux. Dans l’Indre et à un peu plus de 3h de route de Paris, en prenant la A10, sous la tâche rose que j’ai mis sur la carte.
Entre le Berry, la Tourraine, le Poitou et le Limousin.

parc brenne

Le parc de la Brenne c’est quoi ?
Une étendue faite de landes, de forêts, d’étangs (plus de 2000), de buttons (petites colines) avec une faune et une flore d’une richesse absolue

Un week-end c’est un peu court me direz vous pour cela, surtout en février car les jours sont courts et la météo n’est pas franchement bonne.
Oui mais nous n’avions pas pu avant.
Et puis on peut toujours faire du répérage pour des vacances ultérieures :razz:

Bichette est en wafcances pour le week end chez mes parents les Grapini. Les chiens ne sont pas admis dans le gite où nous allons.
Quand Grani lui a ouvert la porte de la voiture, elle ne s’est pas faite prier pour monter dedans. Du genre “chouette eux au moins ils m’emmènent en ballade et je vais pouvoir faire tout ce que je veux, manger plein de trucs et les faire tourner en bourriques ! Vais bien m’amuser, allez hop Grapi, appuie sur le champi !”
A ceux qui diraient “Faites des gosses !” je répondrais “Voulez vous notre Westie à la place ?!”
Même si nous adorons Biquette, ce petit week end de séparation vas nous faire du bien à tous les trois.

Vive la grasse mat !
C’est le chassé-croisé des vacances scolaires et comme nous ne voulions pas partir trop tôt pour être dans les bouchons, nous levons le camp tranquillement à 10 h
Un petit sac d’affaires de rechange et youplà.

Mwouai, . … Mr Météo annonce un avis de tempête et de la pluie.
On ne va pas prendre de risque : un change de plus au cas où nous serions mouillés, un gros pull et par dessus coupe-vent ou ciré.

Départ de la région parisienne : il fait soleil ….. Ce n’est pourtant pas ce qu’on avait entendu à la radio … Bizarre !

Gertrüde, notre nouveau GPS, semble avoir du mal à capter le satellite. Je suis obligée d’ouvrir la fenêtre et de faire un reset pour l’aider. Un petit coup d’oeil sur le ciel = vu l’épaisse couverture nuageuse qu’il y a, ce n’est pas étonnant que la pauvre Gertie ne s’y retrouve pas !

A yé, elle a accroché son satellite. D’ici quelques heures nous seront arrivés.

…………….

Les km s’écoulent …..

Nous passons la Loire : est-ce normal qu’il se mette à pleuvoir ?! D’habitude il pleut toujours au Nord de la Loire. Là c’est l’inverse !

……….

St Aignan et pas loin le zoo de Bauval.

St Aignan-sur-cher est une ville médiévale où il semble y avoir plein de photos à faire.
On verra peut être ça au retour si nous avons le temps et si la météo nous fiche la paix.

……

13h : j’ai faim mais Heavenly ne veut pas s’arrêter. On verra ça à Mézière, notre destination.

14h : j’ai toujours faim, et tous les commerces que nous croisons sont fermés. Soit c’est l’heure, soit ce sont les vacances scolaires … ou plus tristement des arrêts d’exercices.
J’insiste pour un sandwich et signale un panneau du clown Ronald. Il y a une Ronald Shop (McDo !) à Loches. Zou on roule vers le miam. Une pause nous fera du bien, surtout au conducteur. Le temps se dégrade vite

Après le repas nous prévenons nos hôtes que nous sommes à Loches et demandons à quelle heure nous pouvons arriver.

Un petit café et direction le château pour la visite.

Astiquer vos articulations, on vous emmène en ballade touristique, et des marches ce n’est pas ce qui manque à Loches surtout quand on sait la taille du Donjon !

DSCN2857 Vendredi …. dernier jour de nos vacances, il nous faut rendre la chambre demain matin à 10h.
Nous avions prévu de faire le parc de la Vanoise mais il nous faut déjà 1h pour aller à Pralognan (lieu de début des randonnées dans le parc) et nous nous sommes réveillés tard. La faute à nos batteries qui sont un peu à plat. Nous n’avons pas encore les mollets de randonneurs professionnels. Nous tenons la distance mais on recharge plus lentement que des habitués.

005 Dômmage pour nous, il nous aurait fallu 15jours de congés ici. Tant pis, ce sera pour une autre fois. Mais on ne va pas se laisser abattre, nous avons une solution de secours : le téléphérique des Bruyères 1 et 2, qui nous emmène à 2850 m d’altitude. La vue doit être belle là haut … tout là haut.

2850m, ça y’est. Curieusement et alors que l’on s’y attendait tous les deux, pas d’essoufflement dûs à l’altitude. Le paysage est très rocailleux, mais magnifique. Nous sommes en haut du Mont de la Chambre, à l’intersection des 3 vallées : Méribel, les Ménuires et Val Thorens.

DSCN2878 Et l’on voit encore mieux le Mont Blanc et les glaciers environnants.

On voit aussi très bien le lac du lou ou nous étions l’autre jour … là, dans le creux, la petite tâche bleue.

Deux solutions s’offrent à nous, descendre « à la feignasse », par les télécabines, ou nous faire les 623 + 377 m d’altitude à la patoune (via les pistes de randonnées rouges i e très inclinées pour des débutants, ou par le chemin VTT, beaucoup beaucoup plus long)

DSCN2908 Mes articulations ne sont pas encore bien solides et une fois qu’on a choisit une solution, pas d’arrêt possible en court de route. Cela me fait peur d’autant que ma rotule droite a fait un grand « Crack » sonore et légèrement douloureux. Mais la solution ballade tranquille semble plaire à Heavenly, il est à côté de moi, et lors de la marche du lou, j’ai tenu le coup. Par contre, là ce n’est pas 2h de marche, mais 4 h … Allez hop, on verra bien !

Nous descendons tranquillement la piste de VTT, dès fois un peu raide. Une marmotte aperçue de loin, Bichette qui se baigne dans un lac de retenue, des petites fleurs colorées, des traces de marmotte.

A mi chemin, re-crack, et bobo. Pas le choix, il faut continuer. Les mollets et les cuisses tiennent étonnemment, et le bobo est très supportable. Heavenly m’a trouvé un bâton (j’ai gourdement oublié le mien !), Heavenly – mon ange à moi –  marche à mon rythme et ne semble pas du tout peiner (il est très endurant), et Biquette patoune à tout va en regardant et reniflant partout.

DSCN2900 Et là, lààààà, Aleluya ! Le téléphérique, avec le refuge – restaurant juste à côté ! On a pris le nécessaire dans le sac, mais bon, se poser fait beaucoup de bien. Le refuge est très sympa, et est décoré d’animaux  locaux naturalisés (dont une marmotte !).
Deux brochettes et deux patates plus tard, nous voilà re d’attaque pour la suite.
J’ai quand même un gros doute sur mon genoux, et puis Heavy voulait faire du tir à l’arc à l’arrivée (et Bichette se traîne les fesses par terre), donc, on redescend par les cabines.

DSCN2942 Pendant qu’il joues les Robin des Bois, Bichette et moi faisons une petite sieste bien méritée.

Vers 17h30, nous retournons sagement à la résidence pour faire les formalités de départ et ranger un peu.
J’en profite pour laver le truc en peluche qui est dégoûtante au possible. Après avoir fait trempette dans le lac à la marmotte, elle s’était roulée dans la terre du chemin de randonnées, les ruisseaux boueux, et ….. les bouses de vaches à moitié sêchées trouvées sur le parcours (je sais, il y a des trempes qui se perdent pour son petit cul poilu !)

Pendant que je vais me chercher un 2è pantalon de randonnée à moins cher qu’à Paris, Heavy campe dans une boutique et en sort avec un petit cadeau pour moi. Il est parait il fier de moi : j’ai un peu vaincu mon vertigue, suivi le rythme dans la joie et la bonne humeur, et malgré des jambes pas très solides.
Depuis le départ je plaisantais sur les niveaux que l’on gagne au ski : ourson, étoile, chamoix …
Je me demandais ce que cela pouvait être pour des randonneurs. Si vous avez le renseignement je suis preneuse !

DSCN2947 Et bien vous savez quoi ? Je suis Marmotte première houpette ! Siiiiii !

Il est trop gentil, Je l’adore mon Heavenly. Je suis vraiment bien avec lui. Il est gentil, attentionné, me fait rire … et la vie passe doucement à son côté.
(hé ho, ne lui repètez pas, il pourrait avoir la grosse tête ou ça réveillerait son caractère de bélier !)

Même que l’infâme westie des neiges veut me piquer mon trophée et couine tant qu’elle peut. Je l’ai posé sur la table basse et elle a fichu le camp avec.
Bicheeeette ! Rends moi ça de suite !

 

 

 

 

 

 

DSCN2831 Sur la route Moutier – Les Ménuires, à peines quelques km avant l’arrivée à la stations se trouve une magnifique chapelle : Le sanctuaire de Notre dame de la vie.

Dans le soleil de 17h, on la dirait touchée par un rayon divin. Jolie non ?
Et encore, je peux vous assurer que l’intérieur vaut largement le déplacement.

DSCN2833 Pour un peu on y prêterait que peu d’intérêt en arrivant dans la vallée, d’autant que les formes de cette chapelle sont inattendues pour la régions. Si ronde alors que les maisons du coin sont plutôt anguleuses.

Une tradition rapporte qu’un berger trouva la statue de Notre Dame de la Vie dans un sureau, au lieu-dit "Plan du Sureau". Les bellevillois allaient y construire un oratoire lorsque les matériaux furent déplacés une nuit à l’emplacement de l’actuel sanctuaire, signe évident envoyé par le ciel, toujours selon la tradition.

IMG_3826 L’afflux des gens venus de la vallée venus y prier en entendant le récit fut tel que l’archevêque de la Tarentaise décida d’agrandissements. La plans firent état d’une contruction en croix grècque avec coupole centrale et chapelles polygonales rayonnnantes.

Les travaux durèrent de 1632 à 1680 (démolition de la chapelle d’origine comprise)

La statue trouvée a été installée dans une place de choix : dans une niche du retable du maître-hautel. 
Elle mesure 40cm, la vierge de bois est debout et tient l’Enfant Jésus dans son bras gauche. Elle daterait probablement du XIIIè siècle mais jusqu’à présent, sans confirmation.

DSCN2852 Les fresques intérieures datant de 1680, par le peintre Nicolas OUDEARD sont un poème de l’ancien testament et ont été plusieurs fois réparées suites à des intempéries.

A l’arrière du presbytère, on peu découvrir un vie magnifique sur la vallée, juste derrière la fontaine.

L’ensemble permet de belles photos.

Que vous soyez croyant ou non, soyez gentils, achetez un des petits livres sur ce sanctuaire et mettez donc 5eur dans le tron en entrant. Cela aidera l’archevêcher à prendre soin de ce magnifique  petit monument.

 DSCN2799 Les molets sont HS, la peau est tannée par le soleil malgré la crème étalée. Le parc de la Vanoise ne sera donc pas pour aujourd’hui.
Nous sommes des randonneurs débutants, il n’y a donc pas de honte …… à faire une petite sieste réparatrice !

Pour l’après midi, nous avons décidé de nous promener dans Conflans, petite cité médiévale

D’après mon guide vert :
"La cité qui doit son nom au confluence de l’Isère et de l’Arly a connu la prospérité dès l’époque romaine grâce aux échanges commerciaux entre Milan et Lyon ou Vienne. Elle s’est surtout développée à partir du 14è siècle avec le soutien des comtes de Savoie".

Constuite sur un éperon rocheux, elle contrôlait l’accès à la vallée de la Tarentaise. Convoitée politiquement et économiquement, la citée prospèrera jusqu’au 18è siècle. L’endiguement de l’Arly et de l’Isère vont permettre alors de dégager des voies de circulation contournant Conflan.

Si ce contournement a appauvrit la cité, il a en revanche permis d’en sauvegarder le patrimoine architectural, car la petite ville n’avait  pas été totalement abondonnée.

DSCN2798 La cité en elle même n’est pas très étendue, mais le petite trajet de visite est bien agréable à faire.
Par contre, la ballade se fait obligatoirement à pied. Des parkings sont aménagés en contrebas et pour les plus petits, il est possible de réserver des ânes à la guérite de l’office du tourisme local.

Après être passé par la porte, nous faisons face à un très haut bâtiment, flanqué d’une tour datant de 1432 et qui abrite un escalier à vis.

Sur la gauche de ce batiment, au fond de la ruelle, se trouve une magnifique fontaine datant de 1711.

Cette petite ville est très jolie.

DSCN2801Ce qui est amusant c’est que TOUS les commerces ont conservés des enseignes en fer, à l’ancienne, et peintes par dessus.

Cela donne un cachet vieillot qui va bien avec le reste de l’endroit.  Et à les regarder on se dit que ce ne serait pas si mal si nos commerces actuelles en remettaient au dessus des vitrines.

 

DSCN2808 On continue à avancer et on arrive à une place très sympathique où il y a le musée de la ville.

Profitez en pendant que vous descendez la ruelle pour tourner la tête et admirer l’église baroque construite entre 1700 et 1720, sur votre gauche et son fronton peint.

C’est vraiment particulier comme peinture. Jolies mais très très colorées. 
J’ai rarement vu ça en pleine ville, et particulièrement sur les façades extérieures des monuments.

On passe la petite place et on continue à monter vers les jardins de la tour sarazine.
Ujn très bel endroit d’où on a un point de vue panoramique sur Albertville tout en dessous. Les allées du jardin sont couvertes de vignes que l’on fait pousser sur des arceaux métalliques.
IMG_3810 Au milieu du jardin : un parterre de fleurs et la tour elle même. Heavenly s’extasie devant la petitesse de la porte. Heureusement que la taille au moyen-âge ne dépassait pas 1m50 !

En sortant du jardin, si vous le voulez, vous avez un deuxième point panorama sur la vallée.

mais j’ai trouvé plus intéressant de vous montrer "le château rouge", édifié en 1390. (à ne pas confondre avec "la maison rouge", sur la place, actuel musée d’art et d’histoire d’Alberville)

 

 

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DSCN2771 Quitte à descendre de notre lac haut percher, autant franchement y aller et pousser jusqu’au téléphérique de la Masse 1 et 2.

Il parait qu’un beau spectacle nous attends en haut. … même si nous ne prenons que le 1 vu l’heure déjà avancée.

Et que voit-on de la haut ??? hein ???

Ben alors, vous n’avez pas suivi ou quoi ? Personne n’a pris la carte pour regarder ?!
IMG_3785 A quoi ça sert que je me décarcasse à vous mettre des indices et à essayer de jouer les guides touristiques, je vous demande un peu !

LE MONT-BLANC ! Siiiiiiii on le voit de la haut !

il est beau hein ?

DSCN2719 C’est THE matin, LE Jour J ! Celui de la toute première randonnée de la Clochette.
Je n’en n’ai jamais fait une seule. J’ai bien fait des ballades longues mais pas de la VRAIE randonnée, que ce soit sur le plat ou ailleurs, alors là, …..
Heavenly non plus vous me direz, mais lui il a à la base plus d’endurance que moi

Et puis nous avons décidé de traîner notre « gentil boulet poilu » avec nous dans la montée. Il nous faut donc une randonnée simple et d’un temps respectable pour patouneurs inexpérimentés. Un trajet court, c’est-à-dire 1h30 aller retour d’après la carte IGN (ça c’est au pas de commando en goguette) fera l’affaire. Nous avons opté pour un trajet « bleu », faisable par toute la famille : Le lac du lou.

DSCN2733 Nous allons descendre de la station (1850m) jusqu’au plan d’eau sur le Doron (1750m) et de là, prendre le chemin mulletier jusqu’au lac du lou (2035m). Une petite pause, voir un casse croute là haut, et redescente par le « boulevard », la route qui sert à amener les victuailles au refuge tout là haut.
Allez hop, c’est parti mon kiki !

La nature a magnifiquement fait les choses car des petites cascades d’eau descendant des sommets, sont très fréquentes sur le parcours. Heureusement pour nous car même si nous avions emmené ce qu’il fallait pour boire, nous avions vraiment besoin de nous raffraichir la tête vu la température. D’autre part, il nous fallait hydrater Bichette très fréquemment.
DSCN2729 Pour une fois, celle-ci portait bien son surnom. Elle courrait devant nous. J’ai eu un GROS stress de vertige avec blocage genre tétanisation. Pas possible de bouger, de faire demi-tour et les larmes qui montaient aux yeux à un endroit où il n’y avait que le vide sur ma gauche. Et le pompom c’est que Bichette regardait en bas … peut être pour voir des vaches ?! J’ai eu du mal à me reprendre, mais pas question de retourner en arrière. Le chemin était trop raide pour moi. Donc il faut continuer à monter. Pas le choix. 1900 m ….. Il faut monter,  …. encore …. même si on a mal aux cuisses….. allez ma Clochette ! Bouge toi ! Heavy te l’a dit, il est derrière toi …. Allez Zou !

DSCN2735 Un petit regard en arrière pour se convaincre qu’il n’y a pas d’autre choix, et regarder là station, toute petite au loin.
Le coup de chance, on arrive à un beau torrent avec une jolie petite cascade. Une belle halte raffraichissante.

Mais on n’y est pas encore. On se remotive, on arrête de rigoler avec des jeux d’eau qui ont bien amusé les autres randonneurs (genre me retourner mon bob remplit d’eau sur le cabochon sous prétexte de me rafraichir le neurone !) et on reprend la marche.

Quelques efforts de plus et nous avons LA récompense de 2 heures de marches sous un soleil de plomb

IMG_3729 Le lac du lou : un belle étendue d’eau turquoise …. Belle, et TRES fraiche (genre 16°C en surface ! mes orteils ont testé pour vous)

Et d’une transparence, je ne vous dis que ça.
Décidément, la montagne est bien belle en été.
Cela valait vraiment le déplacement et nos efforts pour venir jusque là.

Bichette a trop chaud, et avant que Heavy ne puisse bloquer la laisse, la voilà dans la flotte, presque à nager dans le bonheur.

DSCN2742 Elle n’y restera pas longtemps heureusement car nous avons peur qu’elle se rende malade par un brutal chaud et froid.

C’est pas tout ça mais il fait faim !

Nous avons bien emmené de quoi manger dans nos sacs à dos, mais le refuge est bien sympathique et fait des omelettes aux jambons et fromage ou des sandwich. Alors pourquoi se priver ?

DSCN2748 Il y a tant de belles choses à vous montrer et je ne peux pas vous mettre toutes les photos en ligne. Et puis il faut le voir sur place.

Heavenly n’ayant pas le vertige, il a fait de magnifiques photos, prises d’endroits où mon vertiges m’empêchait totalement le mettre les pieds.
Ces photos ont été prises surtout pendant la descente et montrent le torrent du Doron, dévalant la montagne.

IMG_3752 En voici deux que je trouve particulièrement belles. La plus colorée des deux est d’ailleurs maintenant en fonds d’écran sur mon pc.

La première : Prise du haut et regardant vers la vallée.

La seconde, regardant le cours d’eau lui même.

Mon zhom est vraiment un bon photographe !

 

 

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DSCN2684 Hé ho ! Je vous y prends ! On traverse au feu rouge ! Bon ça ira pour cette fois.

Chargez une nouvelle pellicule dans votre appareil photo, on continue la ballade d’Annecy à travers la vieille ville.
En prenant la rue en face de vous, vous longez l’église. Regardez à son pied, vous verrez un petit cours d’eau. C’est mignon tout plein.

On va avancer doucement dans la vieille ville à travers les ruelles typiques.

Et surtout ce trajet va nous faire arriver jusqu’au pont sur le Thiou.
Une "photo" à la fois étrange et magnifique vous y attend.

DSCN2687 Un bâtiment en pierre a été construit sur l’île sur le Thiou. Il ressemble à un gros vaisseau amarré au milieu du canal.
Ce bâtiment dit "Palais de l’île" construit au 12è siècle était la résidence des Comtes de Genève, puis l’atelier monétaire  du Genevois, puis les prisons et le palais de justice. Il se visite.

On continue tout droit en passant dans les rues de la vieille ville.
Les rues assez pitoresques nous ont fait penser un peu à Provins (77)
DSCN2692 Vous avez la possibilité de tourner à droite et rejoindre la maison de Mme Warens (cf histoire de Jean Jacques Rousseau), nous nous avons choisi de tourner à gaucher et passer sous l’arche puis tourner tout de suite à droite et monter vers les hauteurs d’Annecy.

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Là la montée rappelle vraiment que la vieille ville à des fondations médiévales.
C’est joli et cela nous sort un peu des rues très fréquentées en contrebas.

DSCN2697 Votre montée sera récompensée par la vue sur l’entrée du Musée-Château .

Celui-ci, ancienne résidence des Comtes de Genève et des ducs de Genevois-Nemours (branche cadette de la maison de Savoie) a été construit entre le 12è et le 16è siècle.
Plusieurs incendies l’ont mis à mal et au 17è siècle il a même été parait il laissé à l’abandon. Les bâtiments servirent enfin de casernes jusqu’en 1947.

De nos jours c’est un musée consacré à l’art régional mais également l’endroit où est installé l’Observatoire régional des lacs alpins.

 

Nous n’avons pas fait la visite par manque de temps mais nous avons photographié (rien que pour vous, est on gentil tout de même ?!) la cour intérieure

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C’est grand hein ?!

DSCN2704 En sortant prenez la deuxième rue en pente sur votre droite, et redescendez tranquillement. En bas, vous allez passer sous une arche. Une fois franchie, levez la tête et tourner vous pour admirer l’horloge installée sur le mur, au dessus de l’arche.
On sentait bien qu’une étape du tour de france 2009 était passé par là car des maillots colorés étaient installés au dessus de la ruelle, et des journaux relatant l’histoire du tour de france étaient affichés devant les boutiques.

L’heure tourne. Il faut bien rentrer à la maison et donc regagner la voiture. Notre petit tour nous ramène gentiment vers la gare, puis vers le lac.

Nous repassons sur un petit pont qui nous amène très gentiment vers la gare, et nous faisant passer dans un petit parc où se trouvent un pigeonnier, et des cages avec des perruches.
DSCN2705 Dans l’eau, très peu profonde, une maman cigne et son petit venaient mendier des morceaux de pains jetés par les passants.

Et nous récupérons notre carrosse.

Il y avait encore plein de choses à voir car Annecy est vraiment une belle ville. Mais si nous ne voulons pas faire la route de montagne de nuit ou au soleil rasant, il nous faut partir. Ce n’est pas grave, nous reviendront sûrement un été prochain.
…… d’autant qu’une petite baignade pour finir la soirée n’aurait pa été de refus !