Hé oui, ça y’est, … ils sont partis nos « bras cassés » comme ils se surnomment eux même.
Ce matin ils descendent toujours la côté portugaise, mais plus au large, pour arriver à la hauteur de la côte africaine.
Le malade du départ (le skipper hi hi hi … pauvre Eric) va mieux. Il faut le temps de s’amariner.
Par contre la météo se met de la partie. Des pointes à 35 noeuds d’après les dernières nouvelles du bord.
Mon entreprise faisant partie des soutiens financiers du défi, les membres de l’équipe sont souvent passés nous voir pour présenter le défi en lui même, leur équipements et répondre à nos nombreuses questions.
Si cela peut nous paraître fou, voir limite délirant à nous autres valides car la mer ne pardonne pas et est imprésible quand elle se déchaîne, je peux vous assurer qu’ils ont pensé à près de 90% de tout ce qui pourrait arriver et ont essayé de préparer le bateau et les hommes au mieux.
Nous ne les avons pas ménagés dans nos questions.
Ils ont été aidés en cela par des coureurs des mers professionnels comme Isabelle Autissier, mais aussi par la Marine Nationale.
Partis de l’île de Groix, ils nous tracent la route des épices (d’où le nom du bâteau, Jolokia étant le nom d’un épice nous a expliqué Laurent) avec 3 objectifs : promouvoir l’intégration de personnes handicapés dans les équipes afin que les esprits s’ouvrent autour de nous, adapter un bâteau de courses à TOUS les équipiers, et rallier l’ïle Maurice en battant un nouveau record.
L’équipage essaye de nous donner des nouvelles tous les jours. Si vous en voulez, vous pouvez cliquer LA, ou dans la colonne de droite, ou vous abonner directement à la news letter
Il y a eu un reportage sur eux au journal télévisé, je ne sais plus quand ni sur quelle chaîne, mais je m’en souviens bien, d’autant que je me suis dit : « chapeau ! Quelle volonté !!! »