Pfuuuuuuiiiiiiiiiii PAN
tatatatattatata piuuuuuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii PAAAAAAAN
Depuis hier soir ça n’arrête pas. Pétards, feux d’artifice, fusées.
ça claque à gauche, à droite, et surtout ça s’entend de loin.
Bien que nous soyons allés lui montrer la beauté d’un feu d’artifice pour essayer de lui expliquer à quoi correspondait le bruit qu’elle entendait, Bichette est mi-affolée, mi-râleuse
Le son d’une fusée au démarrage ou d’un pétard allumé par les enfants du quartier la fait bondir de son panier en grognant et courir sur le balcon. Et au « PAN » elle déboule dans l’autre sens comme une perdue pour sauter sur le canapé et me sotcher en enfonçant son museau sous mon bras histoire de ne rien voir ni rien entendre.
Bref MON CHIEN A PEUR des feux d’artifices et autres pétards. A moins que ce ne soit une grosse excuse pour se faire caliner ce qui n’est pas impossible quand on la connait. Mais j’en doute vu le cirque qu’elle a fait toute la soirée et la nuit d’hier.
Ma pôvre louloute ! Viens dans les bras de Clochette ! On est là, on va te défendre des gnômes à deux pattes et de leurs terrifiants « PanPan Toutou »
Il n’y a pas que nos westies qui sont effrayés par les pétard, je pense que tous les animaux le sont. Et ceux qui ont vécu des guerre aussi. Etant enfant un oncle habillé en soldat était en visite à la maison au début des années 60 pendant un 14 juillet.
Des pétards ont éclatés. On l’a entendu hurler « Les Fel » et on l’a retrouvé à plat ventre sous la table de cuisine !
Comme l’a fait le président de la république en saluant de personnes handicapées à la fin du défilé ayons une pensée pour ceux qui souffrent du bruit après avoir essuyé des tirs de mitrailleuses ou des bombardements. L’expression « il leur faudrait un bonne guerre » m’horrifie. Je ne suis pas anti-militariste mais il n’y a pas de bonne guerre il n’y a qu’à regarder ces blessés mutilés par des explosins que le président a salué. Certes ne pas y aller ou ne rien faire est peut-être encore pire, c’est un autre sujet. Mon père avait fait la guerre de 40 et il en parlait très rarement. Les seuls souvenirs qui me restent sont que lorsqu’il en parlait, ce n’était pas pour parler de la gloire des médailles mais pour parler de ses copains coupés en deux les tripes à l’air face aux tirs d’obus ennemis. Il doit être impossible de sortir indemne psychologiquement et physiquement de telles atrocités.
Il ne faut pas oublier non plus que le 14 juillet c’est aussi pour rappeler à la noblesse qu’un jour le peuple de france s’est révolté contre la torture, l’esclavage et l’injustice pour instaurer ce qui est maintenant la devise de la france : liberté, égalité, fraternité. Et ce n’est pas de la politique, c’est une constatation.
Beaucoup de personnes, dont les plus jeunes devraient méditer ce beau commentaire.
Je suis tout à fait d’accord avec le Bipa. Mon papa non plus n’aimait pas parler de ses faits de guerre. Et ma soeur aînée, qui était toute jeune pendant la guerre de 40 a perdu une partie de ses facultés mentales sous un bombardement à Chartres. C’était une fillette de 2/3 ans tout à fait normale, mais après ce bombardement qui a touché la maison où ils habitaient, elle a vu la maison s’écrouler pratiquement sur elle. Après, elle ne savait plus parler et a recommencé à faire pipi à la culotte. Et elle n’a jamais plus été aussi vive d’esprit.
Les pétards et autres feux d’artifice, je connais une petit Caline qui n’en mène pas large non plus quand elle les entends. Et si ça se passe trop près, elle court se cacher sous le lit, et y reste un bon moment malgré tout ce que je peux faire pour la rassurer.