Voilà, demain soir ça fera une semaine que je glandouille et tourne en rond en ruminant ma trouille de l’avenir et mon manque de châleur humaine à mes côtés.

Enfin glandouiller, j’essaye de l’éviter en m’occupant mes petites mimines : repassage, ménage, tricot ….. et surtout en faisant autant de démarches que je peux pour que tout ça s’arrête vite fait.

J’ai été obligée de décaler des rendez vous parce que j’ai eu des impondérables de transport pour y aller (quand ça merde, ça merde ! vive Murphy !)….. ça la fiche mal mais bon j’y peux rien, même en partant SUPER en avance je ne pouvais pas prévoir 3 accidents de voitures en même temps !!!
Heureusement que mon interlocuteur est compréhensif.
Un truc sur la ligne B était très très bien à priori mais en sortant de l’entretien je me suis retrouvé avec un point d’interrogation façon "ni oui ni non" et ça plus d’autres choses m’ont fait dire, si "ça commence avec un doute, pas bonne l’idée" …. D’autant plus énervant qu’apparemment j’étais prise. Mais même compte tenu de ma situation, je ne suis pas sûre qu’il soit bon de se précipiter sans prendre le temps minimum de la réflexion.
Un autre encore où j’avais des propositions de boulots à étudier ….. mais les postes ont été pourvus entre les deux.

Donc le résultat actuel est "choux blanc", nada, que dalle !
Moralement ce n’est pas vraiment le beau fixe. Une semaine et le baromètre du sourire est déjà dans les chaussettes (même si je montre la patate pendant les entretiens. Il parait même que d’après les retours je suis "dynamique et pleine de volonté").

L’impression de ne pas être grand chose pour qui que ce soit. Non je rectifie, l’impression d’être une moins que rien à titre personnel pour moi même et pour les autres, et à titre professionnel encore pire

Par contre le retour est toujours le même. Quand je dis "j’ai fait ça mais je sais faire plein d’autres trucs à côté regardez j’ai essayé d’évoluer ….", la réponse est toujours "ouai, on le sent bien et ça nous branche bien mais vu que vous avez surtout fait ça restez dans ce domaine surtout qu’en ce moment on n’a pas de ça. On vous fera signe vous avez un super potentiel"

En me disant "va te faire voir chez Plumeau", ça leur prendrait moins de temps sur leur agenda.

D’autant que Bichette n’y met pas du sien. Elle a beau être choue tout plein, elle fait jaillir mes larmes lorsqu’elle va dans la chambre (elle n’a pas le droit normalement) pour se coucher sous le lit du côté opposé au mien, en se frottant le dos sur le sommier et en s’écroulant ensuite en chougnant, la truffe collée à la table de nuit.
Si je ne la sors pas de là de force (j’ai essayé plein de trucs sans succès, même les friandises), je l’entends chougner pendant 45 minutes …..
ça me fait mal de la voir comme ça …….. et sa peine me rappelle douloureusement la mienne.
J’ai beau enchainer les ballades et les jeux, rien n’y fait. Et je ne sais plus comment remédier à la situation. J’ai lavé et rangé tout ce que je pouvais donc normalement il ne devrait plus y avoir d’odeur. Mais elle sent quand même sa présence et ça la perturbe. Tous les encens ou parfums d’intérieur ne font rien à l’affaire. Le temps qu’y passe ne semble rien changer à notre chagrin ni à l’une ni à l’autre.

On m’avait dit "avec le temps tu oublieras, et pour elle ça sera encore plus facile que pour toi" ……. tu parles !
Et je ne comprends pas pourquoi. Je me suis déjà fait larguée ….. mais jamais je n’ai ressenti ça comme ça. Et Bichette n’arrive pas à oublier non plus. Pourquoi ?

Pourquoi 2007 est une année de merde comme ça ??

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