Lundi "Chéri" (dois je encore l’appeler comme ça ? C’est plus fort que moi) m’a envoyé un mail pour un truc.
Dieux que je trouve ça impersonnel !!! mais c’est dans la situation présente la seule solution.
J’ai entendu sa voix et pour le dit truc nous devions nous revoir. Des problèmes de transports en commun ont fait tomber le rendez vous à l’eau.
Enfin quand je dis rendez vous, je ne veux pas dire "rendez vous sentimental" il ne faut pas non plus rêver !
On a beau essayer d’être fort quelques fois, le simple fait d’entendre une voix fait mal, très mal……. car il rappelle le manque et l’absence, alors que l’on avait réussi à faire front.
Ce qu’il pense actuellement ? Je n’en sais rien et ne pas savoir me fait mal même si je me raisonne en me disant qu’il ne faut pas chercher à savoir
Ce que je souhaite pour l’instant ? Du calme …….. et de la tendresse, rien que de la tendresse, car la sienne me manque terriblement, même si je n’attends plus forcément grand chose tant qu’il n’a pas pris conscience d’un certain nombre de choses
Que représente la tendresse pour moi ? Tellement de choses ! Le minimum de preuve des sentiments que l’on a pour l’autre, d’une présence, d’un soutien ……….
Bourvil l’a magnifiquement décrit dans sa chanson, regardez, voici les paroles :
(Si seulement il pouvait la lire, ne serait ce que pour comprendre les choses quel que soit l’avenir (snif))
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question
Non, non, non, non
Il n’en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s’il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien… on s’y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n’est plus qu’un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D’un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n’irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours
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