Ce soir, Heavenly a ramené à la maison le DVD du film d’animation « Numéro 9 » de Tim Bruton

Il ne l’avait jamais vu, moi non plus, mais avait lu de très belle critiques à son propos.

S’agissant de ce réalisateur j’avais un peu peur. Il a l’habitude des univers poétiques certes mais sombres et certaines fois complètement déjantés. Mais là j’avoue avoir été plus qu’agréablement surprise.

Le sujet ?
Numéro 9 est une sorte de petite poupée vivante créée par les mains de l’homme. Elle « ouvre les yeux » à l’époque où l’homme a disparu de la planète, éradiqué par les machines qu’il a lui même créé.
9 rencontre les membres d’une communauté de petites poupées semblables à lui, toutes numérotées et ayant chacune leurs particularités et caractères.
Malencontreusement, 9 réveille LA machine originelle responsable du drâme humain. Ses petits copains font les frais de sa bêtise. 
Seulement voilà, les numéros se réveillent, il FAUT faire quelque chose, détruire les monstres mécaniques. La bataille est rude et l’ennemi difficile à abattre.
La détruire ou pas ? Telle est la question.  Au fond qu’est ce que c’est que cette machine, quelle est la source ??? Qui sont les petites poupées numérotées ?

Au delà de l’histoire qui nous pose toujours les mêmes éternelles questions : qui sommes nous, où allons nous, ne sommes nous pas victimes de notre goût de toujours en vouloir plus, et j’en passe, ce dessin animé est magnifiquement réalisé.
Les dessins sont superbes !! autant les décors que les personnages. On en fini par oublier du reste que ce n’est pas un VRAI film que nous regardons.
Les musiques d’ambiances sont prenantes à souhait.

Plus pour les grands cependant que pour les tous petits car un peu trop philosophico-sentimentalo-prise de choux, n’oubliez surtout pas de le regarder !!!

PS histoire de rire un peu quand même : Devinez qui a fait un fixette sur 9 et a regardé tout le film couchée sur mes chaussons ??? Bichette !! Si si, j’vous jure qu’elle regardait, elle n’a réclamé sa balle de tennis QUE lorsque le générique de fin s’est lancé et hochait le museau en suivant les poupées sur l’écran.