Samedi matin, j’ai fait des exercices de rappel au lac à côté de chez moi pendant qu’il n’y avait quasi personne. Rares occasions que j’ai de pouvoir lâcher la laisse sans trop de risque. Elle commence à bien revenir sans la laisse, il faut bien que j’essaye sans. Et puis pour elle c’est plus agréable de pouvoir vraiment courir partout !

D’un seul coup là voilà qui démarre en trombe et grimpe comme une flêche les petites collines paysagées qui entourent le lac. Elle a snifé un truc et je la vois commencer à grignoter je ne sais quoi. Apparemment des restes de nouritures laissées par terre par un cochon à 2 pattes qui ne sait pas à quoi les poubelles servent !

Biquette n’entend rien, et se fiche complètement de mes "aux pieds", "ici", "viens ma belle", de mon biscuit, de sa baballe. Sourde et aveugle !!!

Le problème c’est que moi je n’ai pas 4 pattes, et la petite coline, il faut que je l’escalade au risque de me "prendre une gamelle" pour aller récupérer l’indisciplinée. Le temps que j’arrive péniblement en haut, il n’y avait bien sûr plus rien du tout.
Je ne sais pas ce que c’était et décide de la surveiller. Il faut vraiment que je continue mon apprentissage de "retenue du glouton devan la gamelle" (ça commence à venir mais très lentement) histoire qu’elle ne mange plus n’importe quoi. Je la surveille mais c’est plus fort qu’elle. A la maison elle ne fait pourtant pas les poubelles !

Bref samedi soir, la voilà qui rote et pue du  …. enfin oui, ben vous voyez ce que je veux dire !

Dimanche, pas mieux, elle elle bave un truc mousseux de temps en temps. C’est déjà arrivé quand elle croquait mes rosiers, et en plus elle a du mal à suporter les croquettes du véto. Restons vigilante, de toute façon pas de véto dispo un dimanche.
Je sors la bouteille de Kaopectate. Un genre de pansement gastrique à lui faire avaler. Elle n’aime pas car ça a un gout de craie. Et celle d’antibio qui allait avec. On m’avait donné tout ça quand elle s’était fait les quenottes sur mes jardinière et qu’elle avait été malade à 6 mois.
Il m’en reste et je le garde précieusement au cas où.

Cette nuit à 5h du matin, la voilà qui se met à hurler à la mort  … je me lève, je la trouve en train de se rouler par terre, en huuuluuuulannnt, le poil en bataille. Elle chougne de plus en plus fort et je n’arrive pas à la calmer (j’vais la passer par la fenêtre si elle continue !).
Elle essaye de se faire vomir sans succès. Tout ce qu’elle crache c’est un liquide visqueux, jaunatre et mousseux.
Et par l’autre bout du "tuyau" 3 paquets sur le tapis. Je nettoie, et elle va se planquer, penaude sous la table de la salle à manger.
Viens la ma pèpète c’est pas graaaave, viens dans mes bras ma Bicounette !
Allez hop, Kao + antibio !
Coincer le toutou et lui coller le tout dans le gosier = se battre, se faire griffer …Mais comme elle sait que ça lui fait du bien, elle vient quand même (sado mazo le chien !)

ça se calme un peu et … 1/4 d’heure plus tard, rebellotte.
Sauf que là elle me vomit une écorce d’un 1/4 de d’orange …Entier le 1/4 d’écorce ! … vous imaginez le truc dans sa petite gorge avec un plus l’acidité de la chose ???

Ma biqueeeeettte !  Elle semble s’apaiser mais chougne toujours. Je lui masse le bidou et lui redonne une rasade du cocktail miracle … antibio en moins faut pas forcer les doses.

Elle est HS (moi aussi ! 5h du mat en sursaut c’est tôt trop tôt) Je l’emmène avec moi dans la chambre pour la calmer et la prend exceptionnellement sur le dessus de lit pour la cajoler dans mes bras et la rassurer un peu
6h30, elle s’endort enfin blottie dans mes bras,en léchouillant mes doigts comme un bébé suce son pouce.

7h20, rebelootte, ça recommence … Mais pas d’orange qui pointe le bout de son écorce !
Bicheeeeettte …. !
Je m’habille en l’entendant chougner. Je la sors vite fait et me demande si je vais l’emmener en bas de l’immeuble ou rien, rien du tout, mais alors rien de rien ne se passe !!

Elle semble aller mieux, on remonte et je pars travailler.
Pourvu qu’elle aille bien !

Oui elle va mieux. Si ça recommence : véto demain soir. Ils sont prévenus au cas où et m’ont dit que j’avais bien fait jusqu’à présent