Heavenly aime l’aviation. Il aime autant voir la machine, que la piloter même si il n’a pas pu aller jusqu’à passer son brevet.
Aller à la montagne, à côté d’un altiport, sans se faire un tour dans les nuages aurait été une véritable bêtise.
La météo était avec nous ce matin, et j’ai également pensé qu’avec les circonstances, un petit tour dans les nuages ferait du bien à mon chéri. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a !
Un petit coup de téléphone et hop, rendez vous a été pris pour cet après midi 14h30 avec un instructeur dont le ton de voix laissait penser qu’il était très sympathique : Alexandre.
En voiture la compagnie, ça monte, ça monte ….. Et la haut, la vue est splendide, exceptionelle !
Le collègue d’Alexandre nous accueille. Un petit aéroclub de gens sympas, qui ne se prennent pas la tête et sont visiblement amoureux de leurs belles montagnes.
Honnêtement, ils ont de quoi l’être.
La rhynite d’Heavenly est de beaucoup calmé, mais ma sinusite a dégénéré en laryngite avec blocage respiratoire qui m’a valu un tour au urgences de Moutiers pour endiguer les complications. Cela va beaucoup mieux mais j’ai un peu peur des effets de l’altitude et ne veux pas que le vol d’Heavy en subisse les conséquences.
Le baptême (15mn) est un peu court à notre goût et comme il a fait un temps de chien ces dernier temps, il faut être deux à venir pour pouvoir faire un survol des 3 vallées qui dure 30mn. Question de rentabilité que l’on comprend aisément.
J’hésite beaucoup mais Alexandre promet de monter doucement. Dans ce cas, OK ! Je viens et vais pouvoir photographier à tout va. Mon chéri quant à lui aura sa belle ballade. But premier de notre venue.
Gros cadeau « bonux » que nous ne devons qu’à l’extrême gentillesse d’Alexandre, Heavy a 
pu prendre un peu le manche à balai car nous avions signalé qu’il avait pris des cours de pilotage, même sans être allé jusqu’au brevet.
Ce qu’ils sont chouettes ici !!! Excusez moi, mais ce n’est pas en région parisienne qu’on verrait ça.
Ce sera un Cessna.
Nous l’avons vu atterrir en arrivant à l’altiport. Très très impressionant. La pente de la piste est à 19% et l’avion faisait vraiment tout petit sur la montagne. Avec le vent dans le dos, il nous a paru comme littéralement plaqué contre la paroi.
Je n’ai jamais aimé les montagnes russes et j’avoue avoir un peu peur de la descente.
J’ai beau avoir moi aussi pris quelques cours de pilotage il y a très longtemps, je n’en mène pas large. Heavy, à l’avant est aux anges. Pour le moment il ne voit que l’avion, et le paysage.
« Papa Lima au roulage », c’est parti mon kiki. Ficelés, le casque sur les oreilles, Alexandre va aligner l’avion pour le décollage.
Un petit virage à droite, une demande d’autorisation de décollage à la tour, et yaaahooooo. … Devant nous ……. le vide.
Le petit cesssna dévale la pente et décolle à 1/3 de la piste avec une douceur exceptionnelle. Mes souvenirs de vol sur un aérodrome parisien plat ne correspondaient pas à ça !
Alexandre confirme : au décollage on est porté par l’air en montagne ça aide, et puis le vent n’est pas encore levé et le temps est superbe. Plein les yeux qu’on va en prendre !!!!
« Heavenly, tu prends les commandes ? »
Tu parles qu’il ne va pas laisser passer une 
occasion pareille le chéri ! Même si le palonnier et le compensateur vont être toujours sous contrôle de notre gentil pilote de l’aéroclub.
Le cessna est un très bon avion connu pour sa stabilité. Surtout il a l’avantage d’avoir les ailes hautes ce qui permet de se lâcher à fond sur l’appareil photo !
Nous descendons sur Courchevel, passons de l’autre côté du versant, et remontons toute la vallée des Ménuires où nous étions 
l’année dernière en congés. Tiens ?! Le lac du Lou !!! (ben quoi, je fais ma touriste !)
Devant, les hommes papotent type d’avion, sensation, tout ça quoi … des trucs de mecs. Alexandre donne un mini cours de pilotage à Heavy qui s’en sort apparemment bien.
Décidément, ça vallait vraiment le coup de venir !
Remontée jusqu’à Val Thorens, un gros virage à gauche, et Alexandre tient à nous montrer THE beauté du coin, ce qu’il appelle
« son petit coin de bonheur », une piste courte en herbe en plein milieu de la montagne. Perchée là où on ne l’attendrait pas. On la distingue à peine par la couleur de l’herbe.
L’avion ayant été incliné en virage à droite pour pouvoir aller dessus, si j’ai pu voir la piste en question, je n’ai pas pu en revanche la prendre en photo malgré ma tentative
Alexandre à repris les commandes pour 
l’occasion. On passe au dessus, assez bas, et on bat gentiment des ailes pour saluer le copain pilote en dessous de nous.
Allez Heavy, on y retourne. Reprend le manche, regarde la bille mise par Alexandre et prend le cap demandé.
A l’arrière je fais photos sur photos. A gauche, à droite ….
Alexandre a appris à piloter sur le plat, dans la région bordelaise, mais c’est établi ici après avoir découvert la montagne. Je cite « quand on a découvert ça, on ne repart pas »
Il nous parle de sa montagne, de son avion préféré le « mousquetaire », un Jodel D140 à ailes basses.
Excellent guide touristique, excellent transmetteur du plaisir du vol en montagne. 30 mn de bonheur grâce à lui. Si si !
La pendule tourne, il faut rentrer.
Nous reprenons le cap de l’altiport.
Un dernier petit exercice pour Heavenly (il en a de la chance hein ?!) et le pilote de l’aéroclub reprend les commandes pour ce qu’on appelle « la finale », c’est à dire l’attérissage.
Vous le voyez dans l’angle supérieur gauche de la photo ? Mais si ! La grande bande bétonnée !
La tour répond que la piste est dégagée et que l’on peut y aller.
Et un attérissage en montage ça se passe comment ?! Ce n’est pas du plat, c’est un mur, et il ne faut pas se louper !
Alexandre est un vrai chef. Il nous pose le Cessna comme un oiseau dans son nid, et nous sentons à peine les roues toucher le sol. La position de l’avion sur la piste et le vent dans le dos le ralenti assez vite et nous permet de rentrer tranquillement au parking.
On peut se détacher et descendre de l’appareil. Tout joyeux de notre expérience aérienne.
J’ai pu faire des photos, mais ce ne sera jamais comme des prises de professionnelles. Nous avons vu sur le site web que l’aéroclub vend un CD de photos. Aucune hésitation sur le sujet. De retour à l’appartement Heavenly met le CD en route et s’en met de nouveau plein les mirettes.
ça valait vraiment le coup.
Si un jour vous passez à Courchevel, allez les voir. Ne passez surtout pas à côté de ça.
Le petit mot d’Heavenly pour finir :
Voler en montagne c’est complètement différent du vol « standard » sur du « plat ».
La vue est vraiment magnifique !
Un grand grand merci à Alexandre, ….. un verre offert, la prochaine fois que je le croise !
Etant d’une nullité sans borne en matière de botanique, j’aime bien prendre en photo les petites plantes qui m’interpellent.
mains car l’église se situe entre deux virages où la visibilité des conducteurs est très réduite. Et pour monter, il faut bien lancer la voiture …
Ah, au fait, avant de rentrer dans l’église, retournez vous un peu et regardez donc sur l’autre trottoir la petite fontaine, et surtout les belles montagnes qui vous entourent!
l’universalité de la mort, et bien sûr par les messes pour les défunts.
Un petit plan plus large pour vous montrer que si vous levez un peu la tête vous verrez des statues en bois sur la poutre transversale.
Il y a un très joli cadran solaire à regarder. :
Courchevel 1300 – Le Praz, c’est aussi l’emplacement des tremplins olympique de saut à ski.
Donc les photos ont été prises d’en bas. Il y a un petit lac très mignon. Un lac pour les pêcheur. Du reste lorsque nous achevions le tour du lac, un monsieur sortait tout doucement une carpe de là quand « CLAC » la ligne a cassé ! Pas de chance ….
Ça commence fort, les patins sont beaucoup plus lourds que mes chaussures de randonnées qui sont coquées. J’ai l’impression d’avoir le pied et la cheville dans un étau.
Rappelle toi les cours de patins à roulettes que te donnait ta soeur, ma Clochette. On glisse le pied droit, on glisse le pied gauuuuuche …Aaaahhh pas se pencher en arrière, surtout pas !!!!
« Dis Heavy, quand est ce qu’on se redresse et qu’on ne ressemble plus à un pingoin ?! »
J’ai mon premier patin, j’ai mon premier patin, j’ai mon premier patiiiiiin !!!!! 
Bichette va mieux. Elle nous couine même aux oreilles plus que régulièrement qu’elle veut sortir se ballader.
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