Le casse-croute est avalé, et il nous faut redescendre du lac bleu.
Redescendre, OUI, mais par où ??? Honnêtement, on ne se voit pas du tout reprendre le chemin par lequel nous sommes venus. Déjà nous souhaitons épargner nos jambes et les pattes de Bichette dans les 100m caillouteux, et ensuite nous ne sommes pas assez expérimentés en randonnées pour nous faire 2 fois le même trajets. Nous préférons en général monter durement et redescendre plus en douceur par un chemin plus large.
Donc c’est décidé, nous redescendrons par « la Loze », entendez par là, en faisant le tour de la montagne, en suivant la route. Pas glorieux sportivement parlant, mais on s’en fiche, on est en VACANCES !
Nous quittons donc la vue sur la vallée de Méribel, et en avant. Et devinez qui flashouille qui en hypocrite, sous prétexte d’aller encore faire une petite photo d’en bas parce que d’autres ont le vertige ? (ça se paiera !)
Pour le côté greluche, le short-jupe ainsi que le Tshirt viennent de chez Décathlon, rayon randonnée.
Dans le genre moins « mode » et plus « Adrieeeeenne » si vous voyez ce que je veux dire, le chéri, pris en photo 
sur la terrasse du chalet restaurant « La Soucoupe », qui se trouve au pied du télécabine Loze-Crête, malheureusement fermé en été. Ayant le vertige, je ne peux pas m’approcher autant au bord que lui. Je sais, avoir le vertige et faire de la randonnée en montagne, y’a pas plus crétin !
Profitez donc du paysage au lieu de taquiner la Clochette !
Bon, la route c’est bien mais pour le décor bucolique, BOF.
Nous croisons un petit panneau qui nous dit « Courchevel 1850 » . Par là ?? Nan mais y’a même pas de quoi poser les bottines ?!
« C’est comme tu veux mon ange, on fait en fonction de toi ». L’ange est toujours essoufflé et pas forcément d’accord pour reprendre la route car cela voudrait dire qu’on va se faire 2 ou 3 fois la longueur prévue pour rentrer. D’un autre côté qui dit plus direct dit plus à pic et surtout chemin de biquette. La 
nôtre de Biquette vient de choisir. Suivons le guide, nous passerons donc par le petit chemin serpentant. Pas de regret par ce qu’une fois que c’est parti, pas de retour possible, il faut aller jusqu’au bout.
Bon ben c’est pas tout ça mais si on n’avance pas, ce n’est pas ce soir qu’on y sera.
J’aime bien les photos que prends Heavenly, elles sont toujours très colorées.
Il n’a jamais pris de cours de photo, il appuie sur le bouton quand il trouve ça beau, tout simplement.
On descend, on descend. Il fait chôôôôôô, très chaud !
Nous passons au dessus du lac qui se situe dans le parcours de golf. Le chemin est encore long mais la photo est belle.
Avec la descente, la végétation change et le chemin aussi. En fait, nous avons recroisé une route, et vu 2 panneaux « Courchevel 1850 ». Randonneurs pour la journée nous 
sommes, en randonneurs nous rentrerons à la maison. Nous continuons donc sur un petit chemin …. qui n’a pas l’air d’avoir vu passer grand monde depuis un bout de temps, ou alors que des locaux !
Notre nouveau petit sentier nous fait rentrer dans la forêt. La fraicheur des pins est la bienvenue et Bichette y voit tout de suite son intérêt.
La rentrée dans les sapins m’arrange à moitié. D’un côté cela veut dire que l’on se rapproche de l’hotel (nous commençons à fatiguer), de l’autre, ma laryngite allergique se manifeste plus fort. Je recommence à être essouflée et à avoir une impression de col roulé. Je vais attendre encore un peu avant de sortir la ventoline de ma poche. Mais on va ralentir le rythme de 
la descente histoire de moins me fatiguer. La sciatique d’Heavy se réveille. Tu parles de vacances et de deux éclopés !
Piti torrent aux abords de la station, et mon zhom en pleine action photographique, le chien de berger à ses 
pieds.
On est arrivés !!! On est arrivés !! On est arrivés et on a mal aux pieds !!! hi hi hi hi

…. Heureusement qu’il y avait les petites fleurs de montagne, l’air pur et les vues splendides !
Bon allez fini de se plaindre il faut aller chercher les sandwichs crudités chez le boulanger, pas le temps de les préparer à la maison. Douches, chaussettes, gros petits déjeuners, godillots, crème solaire, sacs a dos, Bob et casquettes …. Pas oublier les cartes de remontées mécaniques.
Le chemin commence doucement et puis une montée de plus en plus raide et caillouteuse. Il fait chaud et Heavy ne semble pas avoir regardé la carte avant de partir. Le lac est en haut de la montagne et donne sur le versant de Meribel. On commence a peine que je suis déjà essouflée et que Bichette cherche à se mettre a l’abri sous mon ombre.
Je râle , peste et ronchonne après le chéri car je ne me sens pas assez en forme pour monter et ses « mais ce n’est pas si loin que ça » m’agacent au plus haut point.
e souffle est toujours court et Heavy continue de s’étonner de cette montée. J’lui pique les fesses maintenant avec mon bâton ou j’attends un peu ?!
Allez ma Clochette, shoote dans le popotin du chien pour le faire avancer (elle nous la joue boulet blanc et blanc boulet), et grimpe. Plante le petit bâton, pousse sur la chaussure, lève l’autre….aaaaalllez !
qu’il devenait un peu praticable, tu parles ! C’est car
Ahhhh ouf, ça y’est, enfin en haut, ça s’arrondis, ça devient même plat et tout gazonneux. On va enfin pouvoir se reposer, boire un petit peu et manger nos sandwichs.
Parait qu’il est bleu, beau et qu’on pêche des poissons sympas dedans.
Dire qu’il faut arriver à 2230m d’altitude pour se subir des vrais cons ! Heureusement qu’il y a le paysage (ouais, enfin celui des vallées parce que le lac hein …)
des remontées mécaniques des Chenus. La remontée est fermée pour l’été et il n’y a pas grand monde. C’est du reste étonnant car aux Ménuires il y avait bien plus de gens présents que ça. Là si vous vous foulez une chevilles, il n’y a pas grand monde pour vous regarder. Les refuges sont archi-vides. Comme nous sommes prévoyants, nous avons pris tout ce qu’il fallait avec nous (avec l’intention bien sûr de ne surtout pas avoir  à s’en servir) mais ça nous servira de leçon pour les prochaines randos : « débrouillez vous tout seul ! »
Autre particularité du coin, les touristes français ou étrangers ne sont pas causants. L’année dernière les relations de passage étaient bien plus chaleureuses. C’est vraiment étrange Courchevel, mais la nature y est magnifique !
pu prendre un peu le manche à balai car nous avions signalé qu’il avait pris des cours de pilotage, même sans être allé jusqu’au brevet.
Je n’ai jamais aimé les montagnes russes et j’avoue avoir un peu peur de la descente.
Le petit cesssna dévale la pente et décolle à 1/3 de la piste avec une douceur exceptionnelle. Mes souvenirs de vol sur un aérodrome parisien plat ne correspondaient pas à ça !
occasion pareille le chéri ! Même si le palonnier et le compensateur vont être toujours sous contrôle de notre gentil pilote de l’aéroclub.
l’année dernière en congés. Tiens ?! Le lac du Lou !!! (ben quoi, je fais ma touriste !)
 « son petit coin de bonheur », une piste courte en herbe en plein milieu de la montagne. Perchée là où on ne l’attendrait pas. On la distingue à peine par la couleur de l’herbe.
l’occasion. On passe au dessus, assez bas, et on bat gentiment des ailes pour saluer le copain pilote en dessous de nous.
La pendule tourne, il faut rentrer.
La tour répond que la piste est dégagée et que l’on peut y aller.
Courchevel 1300 – Le Praz, c’est aussi l’emplacement des tremplins olympique de saut à ski.
Donc les photos ont été prises d’en bas. Il y a un petit lac très mignon. Un lac pour les pêcheur. Du reste lorsque nous achevions le tour du lac, un monsieur sortait tout doucement une carpe de là quand « CLAC » la ligne a cassé ! Pas de chance ….
Ça commence fort, les patins sont beaucoup plus lourds que mes chaussures de randonnées qui sont coquées. J’ai l’impression d’avoir le pied et la cheville dans un étau.
Rappelle toi les cours de patins à roulettes que te donnait ta soeur, ma Clochette. On glisse le pied droit, on glisse le pied gauuuuuche …Aaaahhh pas se pencher en arrière, surtout pas !!!!
« Dis Heavy, quand est ce qu’on se redresse et qu’on ne ressemble plus à un pingoin ?! »
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