Un déjeuner de pâtes au pesto avalé et hop nous revoilà sur les routes, direction Lisieux d’abord puis Falaises.
Nous avons choisi de descendre par les départementales et de remonter par la nationale à 2 fois 2 voies. Le ciel est un peu couvert mais il ne pleut pas.
Nous n’aurons pas le temps d’aller à Bayeux voir la ville et admirer la tapisserie. Fort dômage mais on fait ce qu’on peut en 4 jours.

Nous passons par Pont-l’évèque … ça n’a de connu que le fromage, la ville n’a pas de curiosités ou d’attrait touristique et est toute petite.

DSCN1975 DSCN1978 Arrivés à Lisieux. La ville est grande et n’a rien de touristiquement pitoresque ou exceptionnelle. Par contre la basilique est à voir. Elle est consacrée à Ste Thérèse.
Extérieurement elle est splendide. Un peu le même style architecturale je trouve que notre sacré coeur parisien.
La grande tour sur la droite est un carillon de 51 cloches. Si la basilique se visite ainsi que la crypte, le carillon, lui, ne se visite pas.

L’intérieur de la basilique est en mosaïques d’inspiration moderne. Je suis catholique, Heavy est agnostique. Mais l’un comme l’autre nous ne nous sommes pas senti à l’aise dans le choeur. D’habitude je me sens bien dans un édifice religieux mais là je trouvais le lieu froid ….  Heavy, lui, y va pour le côté culturel et architectural.

Sur les côtés de la nef il y a des explications sur l’origines des carmels.

DSCN1983 Sous la basilique, il y a la crypte. Elle se visite également. Les mosaïques sont du même goût que celle de l’étage supérieur. A l’opposé de l’autel, il y a des panneaux consacré à la vie de Ste Thérèse de Jésus, carmélite de Lisieux, depuis sa naissance jusqu’à son décès.
Photo 060 A gauche de l’autel, le reliquaire consacré à ses parents, les Martin.
Celle famille de 8 ou 9 enfants, était TRES religieuse et 5 de ses filles sont devenues carmélites à Lisieux.

Se sentant appelée vers la vie de religieuse à 13 ans, Thérèse vivra une plus courte période que ses soeurs au carmel car elle y décèdera à 27 ans de tuberculose.

Pour la petite histoire, nous sommes fière de Bichette. Nous l’avons laissée dans la voiture le temps de visiter la basilique (un petit quart d’heure). Si elle a chougné un peu en nous voyant partir, elle n’a eu que 3 secondes les oreilles baissées lorsque nous sommes revenus. Une léchouille chacun, un calin sur la truffe et tout va bien. (Je n’avais pas peur qu’elle soit malheureuse, mais j’avais peur qu’on me fracture ma voiture pour m’emmener mon chien !!! Elle est casse pieds des fois mais j’y tiens). Pour une première, c’était réussi.
Je ne vous dit pas que je rééditerai très souvent la chose car ce n’est pas très gentil pour elle mais bon, on sait qu’elle est calme.

Retour dans la voiture donc, direction Falaises, encore un peu plus dans les terres.

DSCN2006 Soyons réalistes. A part le château de Guillaume le conquérant, la ville n’a rien d’attirant. Et pour cause. 
DSCN2013 En août 1944, Falaises a été entièrement rasée car il fallait écraser la poche de résistance allemande. Il n’est pas resté grand chose de la ville. Les contrebas du château et c’est tout. Tout a été reconstruit en style année 50.

Mais rien que pour le château ça mérite le détour.

Il va donc falloir que je vous parle un peu de l’histoire du bâtard de Normandie.  …. Ben oui, c’est comme ça qu’on l’appelait et c’est ce qu’il était.

Robert le magnifique était tombé amoureux d’Arlette, fille d’un de ses pelletiers (fabricants d’habits et de fourrures) qu’il avait vu à la fontaine du village en contrebas, où elle allait laver son linge. Arlette donna naissance en 1027, dans une cellule du donjon du château à un fils bâtard donc, Guillaume.

DSCN2010

Il deviendra Duc de Normandie à 8 ans, à la mort de son père.

Retour le soir à la maison via la nationale.
Le soir tombe et j’ai conduit tout l’après midi. Je vois mal la nuit, je stresse et je ne suis pas rassurée du tout. Le retour de nuit sur Trouville me fatigue la vue et c’est Heavy, bien plus habitué que moi, qui termine le trajet. Heureusement qu’il est là !

Diner sobre et sympathique : Pizzas cocotte et primavera accompagnées d’un Lambrusco, vin rouge pétillant.

DSCN2014

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One Response
  1. ilabuloNo Gravatar dit :

    Oh, quel honte, manger un pizza en Normandie… [pff]

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