Je ne sais pas ce qu’il y a dans l’air du temps actuellement mais ça ne me plait pas du tout !

Une amie très chère à mon coeur vient de m’annoncer sa séparation. D’un caractère plus froid et plus réaliste que moi malgré la douleur dans ce type de situation elle m’a dit "je me suis rendue compte à vivre ensemble qu’on n’était pas compatibles et qu’on n’a pas grand chose en commun"

J’admire sa capacité d’analyse

Cela me navre pour elle et à part lui proposer mon oreille pour l’écouter, mon épaule pour pleurnicher, ma 2nde chambre pour s’isoler, et ma voiture pour déménager, …… je ne sais pas comment la soutenir.
Cette personne compte beaucoup pour moi et je me sens comme désemparée.

Apparemment sa décision est irrevocable et mûrement réfléchie. J’en suis triste pour elle. Mais je vais la soutenir autant que je peux.

Courage ma belle !!

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Les mots qu’elle a prononcé m’ont chamboulée car ils ressemblent à ceux que breton chéri à dit à plusieurs reprises dans ses toute dernières crises, entrecoupés de gentillesses.
Mais lui il semblait les dire comme un gros motifs foireux.
Nous nous avions pleins de choses en commun en dehors des sentiments malgré nos forts caractères.
La même façon d’aborder les choses, la même volonté de construction de vie avec des conditions fortement similaires, les mêmes choses appréciées (musique, ballade, loisirs, vie de famille, enfants, …..)
Nous avons vécus plusieurs mois sans problèmes comme cela. Le soucis sont venus à chaque fois que son ex l’a ramené ! …. et qu’il n’arrivait plus à gérer, et me demandait (ce que je ne devais surtout pas faire) m’impliquer. Moi je souffrais en silence ou en lui demandant de se calmer et de ne plus lui laisser de prise pour aller mieux lui même. Mais ça il n’y arrivait pas et ça me faisait encore plus mal pour lui avant tout.

Mais j’ai peur qu’il se soit persuadé que les conséquences d’une situation exceptionelles et ces réactions dûes au fait qu’il faut d’abord se détacher psychiquement de son ancienne vie et de ses anciennes habitudes pour passer à autre chose avec le sourire  soit la normalité (je suis passées par là quand j’ai divorcé, c’est dur je le sais)
Et j’ai peur que NOUS en fassions les frais.
J’ai peur qu’il s’autopersuade de cette "non comptabilité"  qui n’est pas vraie à mes yeux. Il y a des réglages à faire comme dans tous les couples oui, mais c’est tout.
Et ça, on a à peine eu le temps de le faire puisqu’ELLE et ses caprices "de fille qui ne se prends pas en charge" était toujours dans nos pattes. En plus elle a joué sur les sentiment paternel de Chéri envers ses enfants. Le chantage affectif me répugne. C’est dégoutant !

A moins que ce soit moi qui enjolive les choses et que nous ne soyons effectivement pas compatibles du tout mais ça malgré toutes mes réflexions sur le sujets, malgré toutes mes analyses du flots des évènements et des propos échangés, je n’arrive pas à y croire du tout !
Mais ce qui c’est passé, les affaires laissées, les courriers non changés tendents à faire penser à plein de monde autour de moi qu’il faut laisser le temps au temps et ne fermer aucune option, seule ou à 2.

Peut être que c’était la bonne personne mais pas le bon moment, tout simplement.
Au cas où je mais à profit ce campot, entre les larmes, pour essayer de remonter la pente et de voir les choses autrement…. plus calmement.

Si jamais IL le lit :
     Tu vois chéri, si toi tu as besoin de temps pour résoudre tes soucis et calmer ton impulsivité, moi j’ai besoin de temps aussi pour digérer, et je crois que la digestion est déjà bien avancée.
Je ne suis pas remplie d’amertume envers toi loin de là (même si sur ce coup là tu mérites une sacrée fessée !)
      En ce moment et bien que je n’ai pas de sous, je me dis qu’il faudrait que je change les meubles qui viennent tous de mon passé d’ex-femme. Reconstuire quelque chose à moi, "à nous".
      Je le ferais seule si je n’ai pas le choix. Mais je préfèrerais que tu sois là aussi. Pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ? Petit bout par petit bout bien sûr. Tout ne se construit pas en 5 minutes. Et puis ça serait plus facile de faire ça en même temps qu’un déménagement….
Tu te rappelles de toutes les idées décos que tu avais et qui me plaisaient bien ???
      En plus si mon nouveau job fonctionne (on saura ça à la fin de ma période d’essai de 3 mois) ça offrirait plein de possibilités vu que j’aurai plus de sous ….. pour toute seule ou à plusieurs !!

Ce soir j’ai un gros coup de blues, et la tombée de la nuit ne fait qu’en rajouter

Je devais aller diner avec mes amis, j’avais promis aux enfants…… mais je ne suis pas bien du tout et je ne veux ni leur imposer ça (ils n’y sont pour rien), ni me montrer dans cet état là.
Ma copine m’a dit, essaye de te ressaisir et de venir quand même ça va te changer les idées. J’ai répondu que c’était gentil mais que ça ne serait que le visage d’une mauvaise comédienne qu’elle aurait en face car les idées ne se changeaient pas comme ça et que je ne voulais pas plomber la soirée, ils n’avaient pas besoin de ça.
D’autre part, je ne suis pas en état de supporter l’image d’une famille unie et pleine d’amour ….. chose que je désire plus que tout et que je n’ai pas.

Je ne suis pas jalouse du tout, surtout ne croyez pas ça, je suis juste malheureuse de ne pas être dans les bras de la personne que j’aime sans savoir pourquoi.
Malheureuse de me battre pour les choses que j’aime et que je veux et de voir que chaque fois tout se casse entre mes mains.

Des questions auxquelles je n’aurais peut être jamais de réponses m’assaillent à nouveau et je n’arrivent pas à me les sortir de la tête.
Je sais c’est bête mais c’est comme ça.

Et de savoir que je manque à ma promesse faite à une petit blondinette que j’adore augmente ma douleur.
Elle va m’en vouloir et elle aura raison.

J’y peux rien, là ce soir, j’y arrive plus et je baisse les bras.
Donc ça va être jambon soupe, finir mon repassage, TV avec Bichette dans mes bras si j’y arrive et si elle veut bien de moi, et aller dans mon lit essayer de dormir ou du moins m’écrouler de fatigue quand j’aurais fini de chougner sur mon oreiller et de regarder celui qui est vide à côté du mien.

Cela ira surement mieux demain mais pour le moment je n’arrive pas à lutter, la vague est trop forte. Alors je préfère "faire la planche" pour au moins ne pas boire la tasse et ne pas m’épuiser à nager contre le courant.

Bonne soirée à tous quand même ….
Ne vous inquiétez pas, j’ai programmé des posts d’avance chaque jour. J’en rajouterai au fur et à mesure de mon humeur

Bises
Clochette

Bon, je fais encore un effort pour ma BR11 (arranger la communication avec ma famille) ……..

Mais c’est encore moi qui bouge.
J’en ai gros sur la patate et il est hors de question que je laisse les choses revenir comme avant. J’en ai trop souffert depuis des années et à chaque fois c’est moi qui ai encaissé, fait le dos rond….. et ça a repris de plus belle alors que j’avais tenté d’expliquer.
Non, non, non et non !

Sur l’insistance de ma tatie en visite, et alors que je ne voulais pas vu tout ce que j’avais entendu depuis des années, j’ai décroché mon téléphone à une heure ou c’était le répondeur ou maman  que j’étais susceptible d’avoir. Je m’était préparée aux deux.
Tatie m’a dit, "je comprends que tu en ais ras le bol et je sais ce que tu peux ressentir de faire encore un pas mais peut être qu’ils ne savent plus comment t’aborder. Donc dis leur au moins que tu as retrouvé un boulot pour qu’il ne se soucient plus de ça. Ils leur restera encore l’arrêt des discussions avec toi à digérer et à essayer de comprendre et ça, ça sera déjà énorme et douloureux alors fais le."
"Je suis d’accord qu’on ne change pas les gens à plus de 60 ans, que tu veux ta vie, et que vous avez chacuns vos caractères. Mieux vaut effectivement ne plus se parler pendant un temps pour laisser le calme revenir que de se bouffer le nez, et ensuite reprendre le cours des choses posément quitte à s’expliquer un bon coup, mais tiens les au moins au courant de ta situation professionelle. En tant que parent on a toujours envie de savoir ce qui concerne nos enfants."

Maman ne devait pas s’attendre à m’avoir au téléphone vu qu’au départ elle ne m’a pas reconnue, et m’a dit "bonsoir madame" alors qu’il était 13h40 !
J’ai été gentille sans plus et ai expliqué que je téléphonais simplement pour prévenir que j’avais trouvé un boulot (ce que m’avais demandé Tatie).
J’ai expliqué aussi où j’en étais vis à vis de mon emprunt et des assedics.

Maman a été gentille mais pas expensive. Et après l’explication sur le boulot m’a dit, qu’elle était contente et m’a souhaité un bon après midi. Par contre je n’ai pas eu "comment vas tu à part ça ?"….
Elle n’a pas eu de mes nouvelle depuis la fin octobre pourtant.

Moi j’était gentille sans plus (on va dire "polie") et j’ai parlé d’un ton monocorde….. vu que je ne pense pas qu’ils comprendront le problème qui dure depuis longtemps déjà et pour lequel j’ai déjà essayé de faire passer des messages qui sont restés lettres mortes.
Cela m’a oté pour l’instant toute envie de "faire plus" même si ce sont mes parents ….. ce n’est pas un problème de manque d’affection (au contraire je les aime beaucoup, je serais toujours là pour eux et je souffre de cette situation) mais un ras le bol de m’en prendre plein le nez et du manque de considération envers une adulte ……  à 34 ans !!! Marre d’être prise pour une nunuche.

Moi je me dis, "j’ai informé comme Tatie me le demandait, maintenant basta, je ne téléphone plus, on verra bien !"
Non, ce n’est pas comme ça que je voyais ma vie d’adulte…. surtout moi qui met un point d’honneur à reprendre le flambeau de ma grand mère : récupérer des nouvelles sur tout le monde parce que j’aime bien tout le monde, et les diffuser pour ceux qui n’osent pas téléphoner. Bref maintenir des liens dans cette famille où on a trop de fierté et d’orgueil pour décrocher un téléphone ou écrire une carte de voeux !
Certains m’en remercient régulièrement, moi je suis heureuse de savoir que les uns et les autres vont bien, et fier de réussir à garder une position de neutralité entre tous à laquelle je tiens beaucoup.

A suivre …….