Il y a peu de temps quelqu’un me disait « aimablement » que je devais mettre un harnais à mon chien au lieu d’un collier parce que le collier asservit la bête, que c’est limite de l’esclavagisme et que dès qu’on les en libère les chiens n’ont qu’une envie : prendre la poudre d’escampette.

Bref, je brimais mon chien, je l’oppressais, j’étais la honte des maîtres. Allez au parc, vous verrez, la nature adoucit les moeurs et vous fait faire de charmantes rencontres il parait !

Quoi qu’il en soit et étant plutôt du genre « pense ce que tu veux, tu parles à mes chaussettes », j’ai écouté d’une oreille et ai résisté poliment à l’envie de répondre « de quoi je me mêle duchnock ?! »

Cet après midi Heavy a constaté, à juste titre, que Bichette sentait VRAIMENT le chien. Celui qui s’est roulé partout à la campagne, celui qui adore les flaques d’eau, se frotter le dos dans la « rhmm » des petits copains et j’en passe.
Normalement, Bichette n’étant pas un toutou à sa mèmère version de salon, et en faisant pas les concours de beauté (elle serait refoulée à l’inscription à cause de sa machoire), nous ne la lavons que épisodiquement. Mais là ça commençait à être vraiment prenant pour nos narines.
La nature OK mais fraudait voir à ne pas pousser.

Heavy lui a retiré son collier et en a profité pour le savonner. Bonjour la crasse …. ou plutôt au revoir.
Fin de la douche, et Bichette couine encore …. Mais c’est QUOI ton problèèème ?! (sur un ton énervé !)

« mon collieeeeer !!! vous m’avez volé mon collier !!!!! j’veux mon collier !!! »

si si, j’vous jure, elle nous a fait une comédie jusqu’à ce que j’aille chercher un collier de rechange en attendant le sêchage du premier, que je remettre sa médaille dessus et que j’accroche le tout au cou de l’em######euse.

Résultat ? Et  un toutou heurex, UN !

Enfoncé Marilyn et son 5 de Chanel, Oubliée BB et ses bras d’homme …. 

Miss Truffe que mettez vous la nuit dans votre panier ? mon collier roooose parce que je suis une fille, une vraie !
Je préfère en rester là tient, car j’ai trop peur qu’elle exige d’aller aux Galeries Farfouillettes, rayon toutou, afin d’augmenter le contenu de son tiroir à coquetteries (entendez par là l’endroit où l’on range le nécessaire de madame : collier, laissse, manteau, sans verser dans le toutounisme ricain highly démentiel)