Le 14 mars dernier nous sommes allés voir Bernard Lavilliers dans la salle mythique de l’Olympia de Monsieur Bruno Coquatrix.

J’avais pu avoir ces places par le biais du très bon CE de mon entreprise et les avais prise plus pour Heavenly que pour moi. Je savais qu’il aimait ce « performer » qu’est Bernard Lavilliers puisqu’il en a des CD à la maison. Quant à moi j’aime bien mais n’étais pas sûre du tout de tenir tout un concert. Voulant lui faire plaisir j’ai quand même pris les places.

Arrivée à l’Olympia j’ai refusé de prendre des bouchons d’oreilles. Grave erreur de ma part ! La salle est tellement bien faite qu’elle réverbère très bien le son. Et les murs d’enceintes de chaque côté de la scène aide à cela.
Pour vous dire à quel point le son était génial, c’est que j’avais mal aux oreilles rien qu’avec les tonnerres d’aplaudissements ! (je ne suis pas habituée au bruit ou du moins à un volume sonore excessif et la prochaine fois je prendrais les bouchons, quitte à ne pas avoir à les utiliser)

Côté bonhomme, rien à dire. C’est du Grand ! Sérieusement, je voudrais bien avoir la même patate que lui à son âge (64 ans au moment du concert) si si. Toujours aussi réac, mais ça, si on n’aime pas, on ne va pas voir l’artiste vu que c’est tout de même en partie son fond de commerce.

J’aime bien Lavillier car ses musiques sont empreintes de sonorités exotiques, les textes sont forts, et les chansons ne se ressemblent pas l’une après l’autre.
On ne peut pas s’empêcher de se lever et de bouger son popotin au son des salsas. C’est avec une salsa qu’il a clôturé la soirée, en allant dans la salle, au balcon avec ses musiciens (tous jouent de plusieurs instruments)

En première partie, ou si vous préférez en « vedette américaine », il y avait un jeune chanteur dans l’oeuvre était un mix entre Bernard Lavillier, De palmas, et Bénabar : OURS, sympa mais quelque peu déroutant.

Une très très bonne soirée donc.